(BFM Bourse) - A moins de trois semaines de la date de remise des offres engageantes sur la filiale T&D d'Areva, les discussions entre le duo Alstom-Schneider et Areva se tendent sur le prix de cession, rapporte mercredi La Tribune. Au sein d'Alstom, on ne souhaite pas « acheter le rêve », seulement la société, et on n'exclut pas que la vente n'aboutisse pas, précise le journal. Par ailleurs, selon l'entourage d'Alstom, Anne Lauvergeon, la patronne d'Areva, ferait « tout pour rendre cette activité invendable ».
Mais comme l'indique un analyste parisien, « en tout état de cause, l'Etat français, actionnaire à hauteur de 80% d'Areva, aura le dernier mot et Anne Lauvergeon pourrait se voir poussée vers la sortie si elle manifestait une résistance trop importante ». Dans une récente interview aux Echos, Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, a d'ailleurs jugé « normal que Schneider et Alstom proposent le prix le plus bas puisqu'ils n'ont pas de ticket d'entrée à payer pour pénétrer le marché européen ».
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