(BFM Bourse) - L'équipementier télécoms chinois Huawei envisage de maintenir le rythme de ses investissements en Europe où il compte embaucher 5 500 salariés au cours des cinq prochaines années, ce qui portera à 13 000 ses effectifs sur le Vieux Continent.
Alors que Huawei poursuit son développement à vitesse grand V, avec un taux de croissance qui frôle l'insolence (+22% par an entre 2007 à 2011), ses principaux concurrents européens s'imposent une cure d'austérité. Alcatel-Lucent envisage de supprimer 5 500 emplois, Ericsson 1 500 (en Suède) et Nokia Siemens Siemens environ 17 000.
Le Groupe basé à Shenzen prédit de son côté que le besoin d'avoir des services de télécommunications plus rapides et des terminaux moins chers va soutenir la demande en Europe, car l'économie montre des signes d'amélioration.
C'est en tout cas ce qu'a affirmé Ken Hu, vice-président de Huawei, lors d'une conférence de presse organisée à Paris.
Cité par l'agence Bloomberg, le dirigeant a également fait savoir que son entreprise pouvait tout à fait coexister en France avec Alcatel-Lucent, comme elle le fait en Chine. "Qu'il n'y ait pas de malentendu, nous ne sommes pas là pour les remplacer", a souligné le numéro un chinois des équipements réseaux.
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