BERLIN (Reuters) - Le président de l'avionneur européen Airbus, Tom Enders, réitère son appel en faveur d'aides publiques plus en rapport avec celles reçues par son concurrent américain Boeing, avant une réunion ministérielle de pays européens partenaires dans Airbus.
"Notre préoccupation n'est pas l'aide publique en tant que telle mais d'établir un certain équilibre avec l'aide publique reçue par la concurrence", a déclaré lundi Enders à Reuters lors d'un entretien au salon aéronautique ILA de Berlin.
"Depuis des lustres, nous ne demandons rien d'autre que ce qui va en fait de soit: avoir le même niveau (d'aides) que nos concurrents américains", a ajouté le patron d'Airbus, filiale du groupe européen de défense et d'aérospatiale EADS.
Ce dossier sera un de ceux abordés à la conférence des ministres des pays européens partenaires dans Airbus (Allemagne, France, Espagne et Grande-Bretagne) lors d'une réunion au salon aéronautique mardi, a déclaré Enders.
Il a notamment souligné les subventions américaines accordées à Boeing pour le développement de son avion 787 Dreamliner, ainsi que le soutien important à ce programme au Japon.
"Le sujet va devenir plus difficile car il ne sera plus purement bilatéral", un nombre croissant de pays participant à des programmes d'avions, a ajouté Enders.
Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a émis le même souhait d'aide publique dans une interview publiée samedi par le Berliner Zeitung.
Gernot Heller, version française Stanislas Dembinski
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