(BFM Bourse) - EADS est prêt à faire des concessions politiques. Afin d'obtenir le feu vert de Berlin à son projet de fusion avec le britannique BAE Systems, le géant européen serait prêt à offrir un droit de veto à l'Allemagne, ainsi que des garanties en termes d'emploi, rapporte le Financial Times Deutschland (FTD). Le quotidien économique cite des sources industrielles.
La semaine dernière, La Tribune indiquait que la France devrait détenir 9 % du futur ensemble, contre 15 % actuellement, tandis que celle du groupe Lagardère serait ramenée de 7,5 % à 5 %. Côté allemand, la part Daimler de 22,5 %, passerait elle aussi à 14 %, tandis que l'Espagne, qui détient actuellement 5,5 % du capital tomberait à 3 %.
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