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AIRBUS GROUP

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Airbus group : Nouvelle mise en examen pour délit d'initié dans l'affaire eads

vendredi 11 juillet 2008 à 14h01
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - Andreas Sperl, ancien directeur financier d'Airbus et actuel patron du site du constructeur aéronautique à Dresde, a été mis en examen vendredi à Paris pour délit d'initié dans l'enquête des ventes de titres suspectes par les dirigeants du géant européen d'aéronautique et de défense EADS en 2005 et 2006, apprend-on au parquet de Paris.

Après deux jours de garde à vue à la police financière, les juges d'instruction lui ont imposé le versement d'une caution de 200.000 euros mais il n'a aucune interdiction de rencontrer les autres protagonistes de l'affaire, a-t-on précisé de même source.

Ce point est crucial pour EADS car Andreas Sperl peut, en théorie, conserver ses fonctions à Dresde et il en sera de même, vraisemblablement, pour les autres haut responsables du groupe qui risquent une mise en examen dans la même affaire.

Andreas Sperl est mis en cause dans un rapport de l'Autorité des marchés financiers (AMF) remis en avril. Celui-ci souligne qu'il a vendu 68.800 actions EADS pour réaliser une plus-value brute de 816.472 euros en 2005 et 2006. Il aurait selon l'AMF utilisé des "informations privilégiées" notamment sur les retards du programme du gros porteur A380.

Andreas Sperl est le premier dirigeant en fonction d'EADS à être interrogé par la police française. Trois ex-dirigeants du groupe ont déjà été mis en examen depuis fin mai pour "délit d'initié" par les juges Xavière Simeoni et Cécile Pendariès après des interrogatoires en garde à vue.

Il s'agit de Noël Forgeard, ancien co-président exécutif d'EADS, de l'ancien directeur général délégué du groupe Jean-Paul Gut et de l'ancien président d'Airbus Gustav Humbert.

Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l'obligation de payer des cautions respectives d'un million, 400.000 et 350.000 euros.

L'AMF dit dans son rapport avoir établi qu'au total, 17 des 21 membres des comités exécutifs d'Airbus et EADS ont cédé entre le 19 juillet 2005 et le 13 juin 2006 plus de 1,7 million d'actions au total, réalisant une plus-value brute globale de 20 millions d'euros.

L'AMF estime que ces personnes avaient forcément connaissance dès le second semestre 2005 de la dégradation des perspectives financières du groupe, "au plus tard le 1er mars 2006" des retards de livraison sur l'A380 et "au plus tard le 7 mars 2006" des problèmes sur le programme A350.

Le dossier judiciaire français doit aboutir aux interrogatoires des 17 personnes concernées mais aussi de deux sociétés à travers leurs représentants, Lagardère et DaimlerChrysler, soupçonnées officiellement dans le rapport de l'AMF.

En cas de mises en examen, un contrôle judiciaire classique interdit habituellement toute rencontre entre les protagonistes de l'affaire, ce qui rendrait impossible le maintien en fonction des dirigeants visés.

Thierry Levêque, Matthias Blamont, édité par Jacques Poznanski

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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