(BFM Bourse) - Suite au rapport à charge du Sénat publié mercredi sur EADS, Noël Forgeard contre-attaque vendredi dans une interview accordé au Parisien.
A propos des dissensions franco-allemandes sur la gouvernance, l'ex-coprésident du groupe affirme notamment qu'il a eu des "instructions insistantes de la part des pouvoirs publics français et d'Arnaud Lagardère de ne pas faire de vague avec les Allemands."
Sur la question des stock-options, il se dit "ulcéré d'être montré du doigt par le rapport du Sénat" et déclare qu'en mars 2006, date à laquelle il a vendu ses stocks options, "le management d'Airbus nous affirmait que les actions d'Airbus permettaient d'assurer vingt quatre livraisons d'A-380 en 2007, ce qui était cohérent avec les données financières livrées au marché."
Concernant la responsabilité de la partie allemande sur les retards de l'A380, Noël Forgeard estime qu' "il y a eu rétention d'information à Hambourg. Non pas dans un but malfaisant, mais à mon avis parce que les ingénieurs sur place étaient persuadés de pouvoir sauver la face en réglant le problème par eux-mêmes".
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