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AIRBUS GROUP

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Airbus group : Eads optimiste pour le contrat des ravitailleurs américains

lundi 16 juin 2008 à 18h04
Eads optimiste pour le contrat des ravitailleurs américains

par Matthias Blamont

VILLEPINTE (Reuters) - EADS attend "avec sérénité" les conclusions du Government Accountability Office (GAO), un organisme de contrôle des dépenses publiques dépendant du Congrès américain, sur le contrat des avions ravitailleurs de l'US Air Force accordé au groupe européen aux dépens de Boeing, a déclaré lundi Louis Gallois.

"Nous sommes confiants. Nous avons gagné cinq compétitions d'affilée et attendons les conclusions du GAO avec sérénité, a dit le président exécutif d'EADS lors d'une conférence de presse. Nous sommes certains d'avoir le meilleur produit."

Le 29 avril, EADS a remporté, aux côtés de l'américain Northrop Grumman, un contrat de quelque 35 milliards de dollars sur 12 ans pour la livraison de 179 avions ravitailleurs à l'armée de l'air américaine. Une usine d'assemblage dédiée doit être construite à Mobile (Alabama).

Boeing, le grand concurrent d'Airbus, a contesté cette attribution. L'avis du GAO devrait être rendu jeudi.

Louis Gallois, qui s'exprimait à l'occasion du salon de l'armement Eurosatory, a d'autre part confirmé que le premier vol de l'avion de transport militaire Airbus 400M aurait lieu cet été.

"C'est un programme complexe. Le moteur de l'A400M et son interface sont difficiles mais je répète que nous sommes dans un retard de six mois, avec une période de six mois supplémentaires considérée comme 'à risque', en espérant tout de même que nous serons davantage proches de six mois seulement (de retard)", a-t-il expliqué.

L'A400M devait à l'origine réaliser son premier vol fin 2007 avec un premier exemplaire livré à l'armée de l'air française en octobre 2009.

La France devrait désormais réceptionner son premier avion en avril 2010. L'appareil, futur concurrent du C-130 de l'américain Lockheed Martin, a jusqu'ici enregistré 192 commandes pour un carnet courant jusqu'en 2021.

Lundi, le titre EADS a reculé de 2,05% à 13,87 euros à la Bourse de Paris.

ACQUISITIONS

Louis Gallois a rappelé qu'EADS cherchait à effectuer des acquisitions dans la défense et que priorité serait donnée au marché américain. Il a toutefois refusé de communiquer un budget ou un calendrier précis, indiquant seulement que l'entreprise disposait de capacités de financement.

Fin mars, la trésorerie nette d'EADS était supérieure à huit milliards d'euros. D'ici à 2020, la société vise un chiffre d'affaires réparti à 50% entre civil et militaire alors que le CA est aujourd'hui très largement dominé par Airbus.

Ainsi, Louis Gallois a souligné que son groupe voulait devenir un acteur de référence sur le marché européen de la défense.

"Pour mener une politique de développement dans le domaine de la défense et de la sécurité, nous jouons notre carte, la carte européenne", a plaidé Louis Gallois.

"Nous pensons que l'industrie de défense en Europe n'a d'avenir que si elle joue groupée au niveau européen. En dehors de domaines très spécifiques comme la dissuasion nucléaire, tous les grands programmes futurs seront européens pour des raisons évidentes de capacités financières", a-t-il estimé.

Nicolas Sarkozy présentera mardi le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale. Le document stipule que la dissuasion nucléaire reste un fondement essentiel de la stratégie de défense française.

"EADS assure la maîtrise d'oeuvre du (futur) missile balistique nucléaire M51 (destiné à équiper les sous-marins nucléaires français lanceurs d'engins, ndlr) et du (futur) ASMP-A (missile air-sol), a indiqué Louis Gallois, il est clair que ces deux programmes constituent une priorité absolue. Je m'en tiens personnellement responsable."

Matthias Blamont, édité par Jacques Poznanski Selon Louis Gallois, président exécutif d'EADS, le groupe de défense et d'aéronautique européen attend "avec sérénité" les conclusions du Government Accountability Office (GAO), un organisme de contrôle des dépenses publiques dépendant du Congrès américain, sur le contrat des avions ravitailleurs de l'US Air Force qui lui a été accordé aux dépens de Boeing. /Photo prise le 27 mai 2008/REUTERS/Tobias Schwarz

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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