(BFM Bourse) - On connaîtra ce lundi 6 décembre les vrais responsables, selon la justice française, du crash du Concorde survenu le 25 juillet 2000 à Gonesse (Val d'Oise), qui avait fait 113 morts et entraîné l'arrêt de l'exploitation commerciale du supersonique. Le vol AF 4590 de la compagnie Air France venait de décoller de Roissy pour rejoindre New York.
La première thèse de l'accident met en cause un DC 10 de la compagnie américaine Continental Airlines, qui, en perdant une lamelle sur la piste de décollage du Concorde, aurait éclaté un pneu du supersonique. Air France, qui lui impute l'entière responsabilité de l'accident, lui réclame 15 millions d'euros d'indemnités.
Le 21 mai, le parquet a demandé une amende de 175 000 euros à l'encontre de Continental Airlines, et dix-huit mois de prison avec sursis pour deux de ses employés. Le parquet a aussi requis deux ans de prison avec sursis pour l'ancien directeur du programme Concorde, Henri Perrier, et la relaxe des deux autres prévenus français.
Il est également reproché aux trois cadres français de n'avoir pas tiré les leçons du grave incident de pneus qui s'était produit en 1979 à Washington.
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