ROME (Reuters) - Le plan de reprise de la compagnie italienne Alitalia a obtenu l'accord de tous les syndicats concernés après le ralliement lundi des deux dernières organisations encore hésitantes.
Les syndicats Avia et SDL, qui représentent le personnel de cabine et le personnel au sol, ont suivi l'exemple des pilotes en retirant leur opposition initiale au projet.
Le plan du consortium d'investisseurs italiens CAI prévoit de supprimer plus de 3.000 emplois et de ne conserver que les actifs rentables de la compagnie nationale italienne.
La CAI a fait savoir que sa priorité serait maintenant de rechercher un partenaire étranger minoritaire pour renforcer sa compétitivité à long terme.
Air France-KLM comme la Lufthansa ont exprimé leur intérêt à s'associer à une compagnie italienne restructurée.
Mais le président du Conseil Silvio Berlusconi, qui s'était opposé en avril au projet de rachat d'Alitalia par Air France présenté par le gouvernement de centre gauche, souligne que tout partenaire éventuel devra rester minoritaire.
La CAI espère relancer la compagnie dans un délai d'un mois environ. Il lui faut encore valoriser les actifs d'Alitalia qu'elle compte mettre en vente, racheter la petite compagnie intérieure italienne Air One qu'elle entend fusionner avec Alitalia, et défendre son plan auprès de Bruxelles.
"C'est à la CAI de décider quelle est la meilleure offre pour notre pays, mais elle doit être minoritaire", a réaffirmé le ministre de l'Industrie, Claudio Scajola. Roberto Colaninno, président de la CAI, a assuré que les compagnies française et allemande se battaient pour devenir partenaires d'Alitalia.
La compagnie italienne Eurofly a déclaré sans autre précision avoir exprimé un intérêt pour certains actifs d'Alitalia.
Alberto Sisto et Deepa Babington, version française Jean-Stéphane Brosse et Nicole Dupont
Copyright (C) 2007-2008 Reuters
Recevez toutes les infos sur AIR FRANCE-KLM en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email