(BFM Bourse) - Les marchés financiers n'ont pas épargné Air France-KLM cette semaine, la pire dans l'histoire de la compagnie aérienne depuis novembre 2011. A peine remise de l'avertissement de son homologue allemand Lufthansa et d'une dégradation de broker, l'action du groupe franco-néerlandais doit désormais composer avec la hausse des prix du baril de pétrole.
L'escalade de violences en Irak et les craintes d'une intervention de l'armée américaine dans le pays, qui est censé fournir environ 60% de la croissance de la capacité de production de brut de l'Opep pour le reste de la décennie, selon l'agence internationale de l'énergie (IEA), ont fait flamber les cours de l'or noir. Le baril de brut WTI a touché jeudi les 157,6$, un plus haut depuis neuf mois.
A la Bourse de Paris, Air France-KLM, comme l'ensemble du secteur d'ailleurs, accuse le coup. Le titre recule actuellement de 2,8% à 10,3 euros, soit -11,6% sur la semaine. A Francfort, Lufthansa perd encore plus de 3%, après avoir chuté de 14% mercredi à l'annonce d'une révision en baisse de ses objectifs annuels.
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