(CercleFinance.com) - Le titre Air France-KLM (-3,1%) est de nouveau chahuté ce mercredi en Bourse, accusant même la plus forte baisse du SBF 120, après l'annonce d'un mouvement social révélateur du caractère délétère des relations qu'entretiennent actuellement la direction et les salariés.

L'action du groupe franco-néerlandais, dont la capitalisation boursière dépasse à peine 1,8 milliard d'euros, avait déjà perdu 1,7% hier et s'inscrit désormais en recul de plus de 23% depuis le début de l'année.

Visiblement déterminés à obtenir gain de cause et farouchement opposés aux suppressions de postes que prévoit la direction, laquelle en a annoncé 1.000 l'an prochain par la voix d'Alexandre de Juniac ce dilanche (plus 1.900 en 2017 si les négociations concernant le plan de restructuration 'Transform 2020' achoppent définitivement), plusieurs syndicats ont appelé à un mouvement social demain.

Et si la compagnie nationale, sans pour autant exclure 'quelques retards dans certaines escales françaises', s'est voulue rassurante en indiquant qu'elle prévoyait d'assurer la totalité de ses 994 vols, force est d'admettre que ledit mouvement attise les craintes quant à un échec des discussions en cours. Plus largement, toute initiative de cet ordre paraît aujourd'hui poser la question de l'avenir même d'Air France, qui reste empêtrée dans le rouge depuis 7 exercices et éprouve les pires difficultés à soutenir la comparaison face aux compagnies low cost et du Golfe...


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