Pour la seconde séance consécutive, le rouge domine, et peu plus nettement que la veille à Wall Street, avec -0,5% pour le Dow Jones et le Nasdaq Composite, -0,35% pour le S&P500.
Le Nasdaq perd un peu pied dans le sillage de Nvidia (-1,3%), Palantir (-2,4%) et de Tesla (-3,3%, suite à la hausse du coût des batteries qui se profile en 2026).
A noter tout de même l'appétit qui ne se dément pas sur Micron qui engrange +3,3% et Intel +1,3% (Nvidia a finalisé son programme d'achat de 5Mds$ pour monter à 5% du capital).
Malgré cette avant dernière séance (complète) décevante, il ne faut pas oublier le parcours des indices US depuis le 'point bas' du 7 avril : +32,4% pour le Dow Jones, près de +43% pour le S&P500 (c'était près de +44% vendredi à l'ouverture) et +59% pour le Nasdaq.
De telles hausses en moins de 7 mois (Wall Street plafonne depuis fin novembre), cela reste du domaine de l'exceptionnel... et à moins d'un 'accident' ce mardi, le mois de décembre sera bien le 8ème mois de hausse consécutif, une performance historique.
Et ça l'est d'autant plus que les marchés obligataires affichent une trajectoire adverse, les rendements progressent sur cette même période de 8 mois ( avril/décembre), malgré 3 baisses des taux depuis la fin de l'été.
Pas de signe de retournement en vue : l'embellie du jour est timide, avec des T-Bonds qui se détendent de -2Pt sur le '10 ans' à 4,114%, le '2 ans' efface -2,6Pts à 3,457%, le '30 ans' efface -1,9Pt à 4,800%.
Côté chiffres, les promesses de vente de logements ont augmenté de 3,3 % en novembre, après une progression de 2,4 % en octobre : la NAR (National Association of Realtors) précise que les ventes ont progressé de 2,6 % sur un an, malgré des taux hypothécaires qui demeurent élevés.
'Les conditions macroéconomiques sont résilientes, la croissance des bénéfices grâce à l'IA et la politique monétaire souple ont généré des rendements à deux chiffres sur les marchés développés', résumait Swiss Life Asset Managers il y a quelques jours.
SLAM pointait plus largement des 'gains solides des actions mondiales en 2025 malgré la volatilité', et même si 'les tensions commerciales et risques géopolitiques ont déclenché des corrections intermittentes' en cours d'année.
Selon SLAM, '2026 devrait être la 4e année consécutive de rendements solides'. 'Solide soutien monétaire et budgétaire et une croissance résiliente du PIB et des bénéfices expliquent la cible 6% à 12% pour les actions mondiales', jugeait-il.
En attendant la nouvelle année, la semaine s'annonce d'autant plus calme que les données macroéconomiques se feront rares, en tout cas jusqu'à ce vendredi, quand paraitront les indices PMI pour le secteur manufacturier en Europe et aux Etats-Unis.
Mais les opérateurs ont eu de quoi se 'divertir' ce lundi (tout comme vendredi) avec une volatilité de tous les records sur les métaux précieux, tout d'abord avec l'argent, en hausse de +8,5% vendredi, puis de 4% supplémentaires à la hausse entre minuit et 1 heure ce lundi matin en Asie, avant une chute record de -15% en ligne droite de 84$ vers 71,3$ en l'espace d'une demi-journée, l'Or reperdant également -4,5% vers 4.3215$, des écarts intraday jamais observé depuis les grandes vagues spéculatives du début des année 80.
Il y eu des rumeurs d'incapacité d'une grande banque (non identifiée) à faire face aux appels de marge sur ses 'shorts', puis est intervenu l'augmentation des déposits qui a amputé la capacité d'achat des spéculateurs 'longs', réduisant leur capacité à tirer les cours pour mettre les vendeurs en difficulté, et c'est donc les prises de bénéfices qui l'emportent : 'argent retrouve ses cours du 23 décembre (71,5$ vers 18H, 72,2$ ce soir à 23H).
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