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Le PEA (plan d’épargne en actions) est une enveloppe réglementée qui permet d’investir principalement en actions ou en fonds sur actions, bénéficiant de certains avantages fiscaux pour les résidents français. Il peut être ouvert dans un établissement financier ou en ligne auprès d’un courtier spécialiste comme XTB, sans aucun frais de commission ni de tenue de compte. Mécanismes, avantages fiscaux significatifs, exemple et chiffres clés, voici ce qu’il faut savoir de cet investissement.
Le PEA, une enveloppe créée pour stimuler l’investissement en Bourse
Pour tout investisseur désireux de diversifier son épargne, et de s’exposer aux dynamiques marchés cotés, il existe différentes enveloppes, comme le compte-titres ordinaires, ou le PEA*, ce dernier étant le plus attractif fiscalement parlant.
Au départ, le PEA est une innovation française créée en 1992 pour encourager l’investissement boursier des Français, structurellement faible, notamment au regard des Américains. Il répond donc à une logique d’intérêts mutuels, pour stimuler l’économie via la croissance du capital flottant des sociétés cotées, et pour développer les avoirs des Français.
L’une des caractéristiques principales du PEA est son univers d’investissement. À la différence d’un compte-titres ordinaire, le PEA ne peut être qu’investi en actions de sociétés européennes, c’est-à-dire ayant un siège dans un État de l’Espace économique européen (UE + Islande, Norvège et Liechtenstein). L’investissement s’entend en titres vifs, mais aussi en OPCVM ou en fonds indiciels de type trackers dès lors qu’ils sont investis en titres éligibles au PEA.
L’enveloppe est prisée par les investisseurs désireux de diversifier leurs avoirs, dans un environnement de rendement bas des produits d’épargne traditionnel. Le taux du livret A devrait en effet flancher à 1,6% ou 1,7% le 1er août, si le gouvernement applique à la lettre sa feuille de calcul…
Mécanismes et fonctionnement du PEA
Le PEA est composé de deux parties :
1) D’une part un compte « espèces » ou « liquidités » sur lequel sont librement effectués les versements en numéraire (espèce, chèque ou virement), eux-mêmes destinés à l’achat des fonds ou des actions.
2) D’autre part un « compte-titres » comprenant les actifs cotés choisis et achetés par l’épargnant.
Pour investir, il suffit d’acheter des actions ou des fonds en utilisant le compte espèce, sans effet de levier possible. Les actifs cotés peuvent être revendus, allégés, ou renforcés à loisir. La liste des titres et fonds éligibles, fixée par le législateur, est disponible en ligne sur le site de la banque ou du courtier chez qui le plan est ouvert.
À noter : un titulaire ne peut détenir qu’un seul PEA bancaire, que ce dernier ne peut être « joint », et que le plafond des versements totaux ne doit pas excéder 150 000 €.
Le PEA et ses avantages fiscaux uniques
Par le prisme fiscal, deux scénarios s’offrent à vous :
1) Un retrait avant les cinq ans du plan entraîne automatiquement la clôture du PEA. Le gain éventuel est imposé au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, décomposable en 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. C’est le niveau de la « flat tax », ce qui n’est pas « pénalisant » en soi puisque c’est équivalent à la taxation d’une plus-value sur compte-titres ordinaire. Mais naturellement, l’épargnant dans ce cas ne tire pas pleinement avantage de la nature de l’enveloppe. À noter toutefois que l’exonération peut être totale dans des cas précis, comme le décès, le licenciement ou encore l’invalidité.
2) Un retrait, partiel ou total est effectué après le 5ème anniversaire du plan : le PEA n’est pas automatiquement clôturé. La plus-value globale, appliquée à l’assiette formée par le retrait, est alors exonérée d’impôt sur le revenu, mais reste soumise aux prélèvements sociaux (17,2% de CSG-CRDS). NB : La date d'ouverture du plan est celle du 1er versement, et non celle de la signature du contrat.
Un exemple concret : le PEA d’Alice
Désireuse de « muscler » les performances de son portefeuille, Alice, Marseillaise de 37 ans, a ouvert son plan chez XTB, un des meilleurs courtiers PEA le 1er janvier 2018. Elle a « alimenté » son PEA en liquidités à hauteur de 400 € mensuellement, dès l’ouverture du contrat, en investissant régulièrement ces sommes dans la partie comptes-titres. C’est-à-dire en achetant judicieusement des fonds, des ETFs et des actions éligibles au PEA. Et ce directement sur l’application mobile de la plateforme XTB, sans aucune commission sur les ordres.
Au 15/07/2025, le total des versements s’élève à 36 400 €. Sur la période, les investissements avisés d’Alice ont largement « surperformé » l’Eurostoxx50 (+54 %), à savoir l’indice boursier de référence en Europe. Le montant global du PEA vaut alors 62 244 €. Ainsi, Alice a gagné 62 244 – 36 400 = 25 844 €, soit une plus-value nette globale de 71 %. Ce gain est tout simplement la différence entre la valeur globale du PEA au 15/07 et la totalité des versements effectués depuis l’ouverture.
Alice décide de retirer de l’argent de son PEA (20 000€) le 15/07/2025, pour financer l’apport d’un prêt immobilier. Le PEA est en belle plus-value, et les gains sont soumis aux seuls prélèvements sociaux de 17,2 %, le retrait ayant été effectué après 5 ans. Une règle de trois permet alors d’appliquer la taxation au seul retrait de 20 000€ : la « partie gains » sur ces seuls 20 000 € est de 41,52% = 25 844 / 62 244. Soit 8 304 € de gains imposables à 17,2%, c’est-à-dire 1 428 €.
Le PEA XTB reste ouvert et actif, et Alice a bien l’intention de continuer à l’alimenter, et d’investir sur les marchés financiers !
Sources : service-public.fr, Banque de France, Autorité des Marchés Financiers, Bulletin Officiel des Finances Publiques et economie.gouv.fr
*PEA bancaire hors PEA assurantiels et PEA-PME.
La rédaction de BFM Bourse n’a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec XTB.