(Reuters) - Schneider Electric a réaffirmé lundi son objectif financier pour 2025, tout en précisant qu'il impliquera une marge d'Ebita ajusté plus faible qu'initialement prévu par le groupe, qui a par ailleurs fait état d'un chiffre d'affaires en-dessous des attentes au titre de son premier trimestre.
L'entreprise française anticipe en 2025 une hausse organique de l'Ebita comprise entre 10% et 15%, comme annoncé en février, mais précise dans un communiqué qu'elle implique désormais une marge ajustée avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) comprise entre environ 18,7% et 19%, contre une fourchette précédente de 19,2% à 19,5%.
Avant cette mise à jour, les analystes tablaient en moyenne sur une marge d'Ebita à 19,3% sur l'exercice, selon un consensus fourni par Schneider.
"L'actualité macroéconomique et géopolitique récente a ajouté un niveau d'incertitude supplémentaire à travers l'ensemble des marchés, y compris ceux sur lesquels nous opérons. Toutefois, nous sommes confiants quant à nos moteurs de croissance structurels", a déclaré dans un communiqué Olivier Blum, directeur général.
Le groupe spécialisé dans les équipements de gestion de l'énergie pour les foyers, l'industrie et les centres de données, a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 7,4% en organique sur les trois premiers de l'année, citant une croissance portée par l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique.
À 9,32 milliards d'euros, ce résultat est cependant en-dessous des attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur une croissance du chiffre d'affaires de 8,9%, à 9,47 milliards d'euros.
La division "Produits" du groupe a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 1% au premier trimestre, impacté notamment par la faiblesse du marché des bâtiments résidentiels et le recul de l’activité Automatismes industriels.
La division "Systèmes" a quant à elle enregistré une hausse de 21% de son chiffre d'affaires sur la période.
(Rédigé par Etienne Breban, avec Anna Peverieri, édité par Augustin Turpin)
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