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Vivendi : Le rachat de gvt relutif pour vivendi dès 2010

mercredi 9 septembre 2009 à 18h36
BFM Bourse

par Cyril Altmeyer et Leila Abboud

PARIS (Reuters) - Vivendi s'attend à ce que le rachat de l'opérateur brésilien GVT soit relutif dès 2010, a déclaré à Reuters Jean-Bernard Lévy, président du directoire du groupe français, précisant que l'opération ne remet en cause ni la notation de la dette du groupe ni sa politique de dividende.

Le groupe français de médias et de communication a surpris les marchés en annonçant mardi soir un projet d'OPA amicale de 5,4 milliards de réals, soit deux milliards d'euros, sur GVT, dans le cadre de sa stratégie de développement dans les pays émergents.

GVT, qui vient d'obtenir l'autorisation de développer ses services dans l'ensemble du pays, prend très rapidement des parts de marché à l'opérateur historique dans un pays où le taux de pénétration de l'internet à haut débit est encore très faible, a fait valoir Jean-Bernard Lévy.

Oi, qui a racheté en 2008 Brasil Telecom, détient environ les deux tiers du marché de la téléphonie fixe et d'internet, alors qu'UBS évalue à 4% la part de marché de GVT.

MODÈLE D'AUTOFINANCEMENT

Jean-Bernard Lévy a également mis en avant le fait que GVT réalise des marges d'Ebitda de l'ordre de 38% parce qu'il s'affranchit totalement du réseau de l'opérateur historique - au contraire des opérateurs alternatifs français - et que l'opérateur brésilien a largement autofinancé son développement avec un endettement de 0,4 fois l'Ebitda.

"Il n'est pas nécessaire d'aller au-delà de cet autofinancement", a-t-il dit en réponse à une question sur les investissements nécessaires au développement du réseau de GVT, tout en précisant que le groupe français envisagerait de développer des offres de télévision.

"Le prix est tout à fait raisonnable par rapport à ce qu'on peut voir dans d'autres circonstances ou d'autres dossiers que nous sommes amenés à regarder de temps en temps", a observé Jean-Bernard Lévy, précisant qu'il correspond à environ sept fois l'Ebitda 2010 sur le base des estimations d'analystes.

Jean-Bernard Lévy s'est refusé à tout commentaire sur le risque d'une éventuelle contre-offre sur GVT, citée par des analystes, notamment de la part de Telefonica, copropriétaire avec Portugal Telecom de Vivo, premier opérateur mobile brésilien.

"Cette acquisition est légèrement relutive pour Vivendi dès 2010", a-t-il ajouté, sans préciser de quelle ampleur.

Il a également souligné que les lignes bancaires de Vivendi lui permettaient "très largement" de financer l'opération.

"Nous avons dit de façon quasiment dogmatique que notre dividende et notre rating BBB étaient des choses auxquelles nous tenions comme la prunelle de nos yeux", a-t-il souligné.

Interrogé sur la marge de manoeuvre de Vivendi pour d'autres acquisitions, notamment au Brésil pour accroître sa taille, Jean-Bernard Lévy a répondu: "Ce n'est pas à l'ordre du jour aujourd'hui".

Edité par Jean-Michel Bélot et Matthieu Protard

Copyright © 2009 Thomson Reuters

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