(BFM Bourse) - L'analyste Wedbush qui connaît bien le secteur des jeux vidéo privilégie l'hypothèse d'une scission d'Activision Blizzard plutôt qu'une vente de l'éditeur américain, dont Vivendi détient 61% du capital.
Selon lui, un tel investissement n'attirerait pas les foules. Le courtier fait valoir que les grands éditeurs de jeux vidéo ont procédé ces dernières années à de petites acquisitions de l'ordre de 500 millions de dollars, en se focalisant sur les développeurs.
Wedbush exclut également un intérêt de la part de géants américains des médias comme Disney, News Corp et Comcast, et refuse même de croire qu'un fabricant de consoles pourrait s'intéresser à Activision compte tenu des risques de cannibalisation des ventes.
Le jeu "Call of Duty", l'une des franchises phares de l'éditeur US, n'est disponible que sur la Playstation 3 de Sony et non sur la Xbox 360 fabriquée par Microsoft, explique le bureau d'études, qui s'attend à voir beaucoup de volatilité ces prochaines semaines autour de l'action Activision cotée à Wall Street.
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