(BFM Bourse) - Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi, a témoigné mardi et mercredi, dans le cadre du procès de l'action collective (class action) introduite par les minoritaires de Vivendi devant la District Court de Manhattan.
Il a clairement reconnu qu'il avait trouvé à son arrivée le 3 juillet 2002 à la suite de Jean-Marie Messier « une entreprise au bord de la cessation de paiements », rapportent jeudi Les Echos. « Il y a eu une crise de liquidité à court terme […] Nous avons dû négocier rapidement avec sept banques une facilité de trésorerie de 1 milliards d'euros », a-t-il aussi déclaré.
Un témoignage de poids dans la mesure où les plaignants cherchent à prouver que la communication financière de l'époque a volontairement masqué les difficultés de l'entreprise. Pour cela, il faut précisément démontrer que la crise de liquidité de l'entreprise était connue de l'intérieur bien avant la démission de Jean-Marie Messier, le 1er juillet 2002.
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