PARIS (Reuters) - Vinci a revu en légère hausse lundi son objectif 2009 pour ses filiales autoroutières, le rebond du trafic de voitures observé au deuxième trimestre s'étant confirmé durant l'été.

Le numéro un mondial du BTP, des concessions (avec notamment le réseau autoroutier ASF en France) et des services associés a déclaré anticiper pour 2009 une légère augmentation des recettes de ses filiales autoroutières, alors qu'il tablait jusqu'ici simplement sur une stabilisation.

Le groupe exploite également les réseaux Cofiroute, Escota et Arcour.

En ce qui concerne son pôle contracting (construction, énergie et routes), Vinci anticipait jusqu'à présent une contraction limitée du chiffre d'affaires, qu'il estime maintenant "de l'ordre de 6 à 7%".

Le groupe a précisé que malgré une baisse des prises de commandes dans ce pôle, le carnet de commandes a fin juin s'était maintenu à un haut niveau de plus de 24 milliards d'euros.

"Alors même que les mesures de relance ne produisent pas encore d'effets tangibles, (le carnet de commandes) bénéficie du dynamisme à l'international des grands projets et des métiers de spécialité", a souligné Vinci dans son communiqué de résultats.

Le groupe a décroché plusieurs grands marchés hors de l'Hexagone au cours du semestre, notamment pour une voie express à l'est de Bratislava (Slovaquie) - investissement total de plus de 1,2 milliard d'euros - pour un tronçon de l'autoroute Moscou-Saint Petersbourg (environ un milliard d'euros) et pour le métro du Caire (323 millions d'euros).

Au titre des six premiers mois de l'année, Vinci a fait état d'un résultat opérationnel en baisse de 5,3% à 1,356 milliard d'euros et d'un résultat net, part du groupe, en repli de 5,8% à 690 millions.

Six analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un Ebit de 1,354 milliard et sur un bénéfice net de 637 millions.

La marge opérationnelle sur activité a légèrement baissé sur la période à 9,0% contre 9,3% un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires consolidé retraité ressort en repli de 3,5% à 15,391 milliards.

Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot

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