(BFM Bourse) - Pour le moment, la décision prise vendredi par l'Opep de réduire son quota de production de 1,5 million de barils par jour à partir du 1er novembre est sans effet. Les craintes de chute de la demande provoquée par la récession des économies occidentales sont les plus fortes. Le baril de brut léger est tombé à 61,3 dollars lundi matin sur le New York Mercantile Exchange, son plus bas niveau depuis le 9 mai 2007, très loin des 147 dollars du mois de juillet 2008.
Comme à son habitude, l'action du fabricant de tubes en acier sans soudure Vallourec est affectée par la situation. En repli de près de 6%, elle vient de tomber sous le palier des 70 euros, pour la première fois depuis trois ans. Les inquiétudes des investisseurs portent sur une possible diminution des investissements des compagnies pétrolières dans l'exploration et l'extraction de pétrole et de gaz. Suite à sa dégringolade, le prix du baril est désormais redescendu à un niveau qui risque en effet de ne pas assurer une rentabilité suffisante à l'exploitation de certains champs, compte tenu des frais d'extraction.
Dans ce contexte, les analystes de MErrill Lynch ont abaissé la semaine dernière leur objectif de cours sur Vallourec à 100 euros, en confirmant leur recommandation « Sous-performance ». Aujourd'hui, les analystes de Cheuvreux ont abaissé leur objectif de cours sur Tenaris, le principal concurrent de Vallourec, de 19 à 12 euros.
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