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TOTALENERGIES

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Totalenergies : Total n'est pas intéressé par repsol, dit christophe de margerie

vendredi 7 novembre 2008 à 20h39
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - Total n'est pas intéressé par le rachat de la participation du groupe de BTP espagnol Sacyr Vallerhermoso dans le capital du pétrolier Repsol, déclare Christophe de Margerie.

Total a souvent été cité en tant qu'acheteur potentiel de la participation de 20% du capital de Repsol, mise en vente par Sacyr, avec d'autres actifs, afin de réduire son endettement.

"Nous avons déjà dit que nous étions prêts à investir 10 milliards de dollars pour une ou deux acquisitions qui nous permettraient d'accélérer la constitution de notre portefeuille de ressources d'hydrocarbures à un coût acceptable. Repsol ne correspond pas à cet objectif", déclare le directeur général du groupe dans une interview à paraître dans La Tribune samedi.

Par ailleurs, dans le domaine nucléaire, il se dit satisfait de sa participation de 1% dans le capital de Areva.

"En ce qui concerne Areva, nous sommes "pleinement satisfaits" du 1% que nous détenons", ajoute-t-il.

Pour ce qui est du prix du pétrole, retombé à 61 dollars le baril après avoir atteint un pic de 147 dollars mi-juillet, Total estime qu'une fourchette comprise entre 80 et 100 dollars "est réaliste pour le moyen et long terme", dit encore Christophe de Margerie.

Un baril à 60 dollars pendant un ou deux ans, n'aurait pas d'impact majeur sur Total, poursuit-il, ajoutant qu'en revanche, si la situation durait trop longtemps cela finirait par affecter sérieusement les capacités de production de la planète.

"Pour ce qui nous concerne, nous ne modifions pas pour le moment nos projets d'investissement. Nous nous poserons la question fin 2009, début 2010, en particulier pour les sables bitumineux du Canada", assure le directeur général de Total.

Le groupe devrait réussir à lancer ses trois projets géants, d'une valeur comprise entre 15 et 30 milliards de dollars, précise Christophe de Margerie, précisant qu'un baril entre 80 et 100 dollars permettrait d'investir "de manière optimale".

En France Total ne compte pas fermer d'unités de raffinages.

"Nous n'en sommes pas là. Nous travaillons en permanence à l'adaptation de notre activité de raffinage et à l'évolution de la demande", poursuit-il, ajoutant qu'"à terme, cela se (traduirait) probablement par de nouvelles unités diesel et une réduction des capacités de fabrication d'essences"

Juliette Rouillon

Copyright (C) 2007-2008 Reuters

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