(Cercle Finance) - Total, à l'image des autres pétrolières telles que BP ou ENI ailleurs en Europe, reprend du poil de la bête ce matin à la Bourse de Paris, alors que les analystes de Citigroup Smith Barney ont relevé dans la nuit leurs estimations sur le baril de brut.
Le bureau d'études, qui invoque des facteurs macroéconomiques, explique avoir porté sa prévision sur le prix du baril de Brent pour 2006 à 65 dollars, contre 57,5 dollars jusqu'à présent, et rehaussé de 51 à 58 dollars son objectif pour l'année 2007.
En complément, Citigroup a relevé sa prévision sur le baril de Brent pour 2008 à 52,5 dollars, contre 45,5 dollars auparavant, et à 47,50, contre 42,5 dollars jusqu'ici, pour l'exercice 2009.
'En ce qui concerne le secteur, nous anticipons désormais une croissance annuelle moyenne du bénéfice par action (BPA) de 14% en 2006, contre une progression de 11% pour le marché dans son ensemble, ce qui fait apparaître une décote sectorielle de 25%', notent les spécialistes.
'Cela fournit un fond de croissance raisonnable pour un secteur dont les qualités en terme de valorisation apparaissent de plus en plus séduisantes', considère Citigroup.
La préférence de Citigroup se porte vers les valeurs 'les plus défensives' du secteur, comme BP, Total, Eni et Statoil, toutes recommandées à l'achat.
Le titre Total reprenait 1,2% à 48,1 euros ce matin, une performance se trouvant en ligne avec le rebond du CAC 40 (+1,2%).
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