(CercleFinance.com) - Total a finalement décidé de ne pas à investir en Iran, expliquant que les risques politiques étaient trop importants compte tenu du regain de tensions autour du dossier du nucléaire iranien.
Le groupe pétrolier français devait massivement investir dans le pays pour exploiter les considérables réserves de gaz présentes dans le sous-sol. Mais face aux pressions de Washington visant à isoler Téhéran et l'inciter à ne pas se doter de l'arme nucléaire, Christophe de Margerie a préféré jeter l'éponge.
' Aujourd'hui, nous prendrions un risque politique trop important en investissant en Iran car Total pourrait être accusé de faire n'importe quoi pour de l'argent ' précise le patron du géant français dans les colonnes du Financial Times.
Total était le dernier groupe occidental du secteur de l'énergie à envisager de travailler en Iran. Avec le groupe malais Petronas, il devait participer à l'exploration du champ gazier South Pars.
Mercredi dernier, il n'avait pas encore décidé de se retirer, alors que Royal Dutch Shell et l'espagnol Repsol avait indiqué dès le mois de mai stopper leurs collaboration avec Téhéran.
Mais ces groupes ont tout de même indiqué qu'ils ne fermaient pas définitivement la porte à des projets d'exploitation des réserves iraniennes d'hydrocarbures.
Fataliste, Christophe de Margerie a déclaré au quatidien financier britannique qu'il ne fallait pas s'étonner du déficit de pétrole et de gaz sur le marché avec ' le retrait du système de deux pays majeurs ', à savoir l'Irak et l'Iran.
Le titre Total recule de 1,6% à 50,5 euros à la Bourse de Paris.
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