(BFM Bourse) - Le département américain de l'Energie a fait état mercredi après-midi d'une nouvelle baisse hebdomadaire des stocks de brut (-4.8 millions de barils). Mais les opérateurs préfèrent retenir la hausse supérieure aux attentes des stocks d'essence et de produits distillés (+2.9 et +2.3 millions de barils respectivement).
La publication de ces statistiques provoque donc une accélération de la baisse des cours du pétrole. Le baril de brut pour livraison en juillet cède 1.6 dollar à 122.6 dollars sur le NYMEX, tandis que le baril de Brent abandonne 2.1 dollars à 122.4 dollars.
Par richochet, l'action de la première compagnie pétrolière française chute de 3% à 54.2 euros, soit la deuxième plus mauvaise performance au sein du Cac 40.
Hier, Ben Bernanke, le président de la Fed, a amorcé la tendance. De façon inhabituelle, le patron de la banque centrale américaine s'est ouvertement inquiété mardi de la faiblesse du dollar, qui est l'une des raisons de la flambée du baril ces derniers mois, provoquant une remontée du billet vert.
Le potentiel de repli du baril semble néanmoins plus faible que par le passé. Lors d'une audition à l'Assemblée nationale, Christophe de Margerie, le PDG de Total, a déclaré mercredi que le coût de renouvellement des productions et des réserves avait atteint les 80 dollars le baril, matérialisant un nouveau plancher technique pour les cours du pétrole.
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