(Cercle Finance) - A la veille de l'ouverture du procès du naufrage de l'Erika, Total réagit ce mercredi dans un communiqué aux 'pseudo découvertes ou révélations' relayées par certains médias et 'destinées à inquiéter le public et à faire porter l'attention sur des sujets spectaculaires'.
Total rappelle que dans un premier temps, plusieurs articles de presse ou émissions de télévision s'étaient fait l'écho d'affirmations portant sur l'éventuelle existence de deux produits à bord du navire, dont l'un serait un produit 'secret', 'caché', 'dangereux'.
'Tout reposait sur un document soi-disant secret du BEA Mer dont on sait qu'il n'a rien de secret et aucun rapport avec ces allégations.' poursuit le groupe pétrolier. 'Il n'y avait qu'un seul produit : du fioul lourd n°2'.
Total explique que 'désormais, c'est la dangerosité du produit qui, sept ans après, viendrait d'être mise à jour dans une étude publiée par Annie Pfohl-Leszkowicz, professeur en toxicologie à l'École nationale supérieure d'Agronomie de Toulouse (ENSAT).'
Or, le groupe estime nécessaire de rappeler que sur le plan épidémiologique, dès le naufrage de l'Erika, des études ont été menées par des organismes indépendants. 'Leur objectif principal était de vérifier si le fioul n°2 - transporté par l'Erika - présentait des risques, notamment pour la santé des nombreux bénévoles qui étaient intervenus. Les conclusions de l'ensemble des organismes aussi bien nationaux - INERIS, AFSSA, InVS ... - qu'internationaux - RIVM - qui ont travaillé sur ce sujet, démontraient que pour qu'il y ait un risque toxique, il aurait fallu un contact fréquent, prolongé et répété pendant plusieurs années avec le produit'.
'C'est d'ailleurs pour cette raison que l'InVS a décidé que la mise en place de mesures spécifiques de surveillance épidémiologique ou médicale de cette population n'était pas justifiée.' poursuit la compagnie.
Enfin, Total cite une déclaration récente d'Alain Baert, médecin toxicologue au centre antipoison de Rennes, dans l'édition Ouest France du 12 janvier 2007: 'on n'a amais tenté de cacher quoi que ce soit (...) L'étude n'apporte rien. Le caractère cancérogène des aromatiques polycycliques est connu depuis 25 à 40 ans'. Il ajoute par ailleurs, que 'ces travaux n'apportent aucune information nouvelle quant aux risques pour la santé humaine. De plus, aucun résultat présenté dans l'article de Madame Pfohl-Leszkowicz ne permet de conclure à une toxicité plus importante du fioul de l'Erika par rapport à d'autre fioul.'
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