(CercleFinance.com) - UBS a réitéré ce matin son conseil de 'vente' sur le titre Peugeot, en estimant que cette valeur automobile présente les plus importants risques de dilution du secteur. Toutefois, son objectif de cours passe de 9 à 16 euros.

Les analystes d'UBS disent placer de grands espoirs dans la nouvelle équipe de direction emmenée par Philipe Varin, mais estiment que ses premières déclarations 'témoignent plus de continuité que de changement.'

Selon eux, le cours actuel du titre repose sur la crédibilité dans la capacité du groupe à se désendetter ou à trouver des solutions pour Faurecia, sa filiale d'équipements automobiles. Cependant, ce désendettement doit tenir compte d'un marché dont le redressement n'est attendu qu'en 2011, de délais de paiement raccourcis envers les fournisseurs et est assorti de la 'forte probabilité' de la vente ou de la déconsolidation de Banque PSA Finance.

Autant de facteurs qui pèsent négativement sur les flux de trésorerie du groupe. 'Avec une dette industrielle de 2009 estimée à 10 années de cash flow libre, nous estimons que PSA a besoin de trois milliards d'euros d'argent frais', tranche UBS.

En outre, les messages 'ambigus' sur la participation de PSA à la consolidation du secteur ne permettent pas d'en déduire, pour l'heure, une réduction des besoins en capital.

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