(CercleFinance.com) - Sporever affiche, pour son premier semestre 2008, un résultat net après goodwill de 18 000 euros, contre 231 000 euros un an auparavant, et un résultat d'exploitation de 205 000 euros, à comparer à 363 000 euros au premier semestre 2007.

Face à une dynamique de marché chahutée, le groupe a poursuivi ses investissements dans ses sites internet et ses capacités de production triple play afin de creuser davantage l'écart avec ses concurrents.

Le repositionnement sur les nouveaux médias a permis d'améliorer significativement la marge EBITDA à 8,3% contre 6,8% au premier semestre. Cependant, le programme d'investissements a entraîné une hausse des dotations aux amortissements portant ainsi la marge d'exploitation à 3,1%.

Malgré un contexte général marqué par une grande prudence des annonceurs, Sporever a renoué avec la croissance organique en affichant un chiffre d'affaires de 6,6 millions d'euros contre 5 millions, en hausse de 31% à périmètre comparable, c'est-à-dire hors activités de presse écrite et de marketing sportif.

L'activité de Sporever repose désormais exclusivement sur les nouveaux médias autour de trois pôles principaux: l'activité internet (34% du CA total), l'activité mobile (31% du CA), et l'activité TVIP (23% du CA). De plus, Panoramic, agence photographique qui fournit tous les supports édités par le groupe et un nombre important de clients externes, a généré sur le semestre 12% du CA.

Le spécialiste de l'information sportive sur les nouveaux médias estime que, s'il est concerné comme d'autres entreprises par le ralentissement de l'activité générale, notamment publicitaire, il souligne que les recettes publicitaires ne représentent que 20% de son chiffre d'affaires. ' De plus, internet devrait moins souffrir de la conjoncture que les médias traditionnels (télévision, radio, presse). ' ajoute t'il.

Parallèlement à ses investissements croissants en marketing et en ventes, la société a démarré sur le quatrième trimestre un programme de rationalisation de ses coûts d'exploitation pour anticiper l'impact sur son activité d'une dégradation plus forte de la situation économique.

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