(BFM Bourse) - La Société Générale conteste la version des faits présentée par la défense d'une ancienne hôtesse de l'air qui a assigné la banque en justice après avoir perdu ses économies dans l' « affaire Madoff ».
« Dans cette affaire, le rôle de Société Générale s'est limité à l'exécution des ordres d'investissement dans Luxalpha reçus de sa cliente. Celle-ci avait décidé de cet investissement sur le conseil d'un tiers, comme elle l'indique elle-même. Société Générale n'a donc aucune responsabilité dans le préjudice qu'elle a subi », déclare une porte-parole de la Société Générale à Tradingsat.com
Isabelle de la Seiglière avait investi en 2006 près de 120 000 euros, obtenus d'Air France après un accident du travail, dans des titres du fonds luxembourgeois Luxalpha, par l'intermédiaire de la Société Générale, sans savoir que ce produit était placé dans les sociétés de Bernard Madoff. D'après l'avocate de cette ex-hôtesse de l'air, la Société Générale aurait manqué à son obligation de conseil dans cette affaire.
L'AFP a relaté hier que l'ancienne hôtesse de l'air avait été conseillée dans ce placement par l'un de ses amis d'enfance, Patrick Littaye, cofondateur de la société Access International Advisors.
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