(BFM Bourse) - Crédit Agricole (-2,8% à 10,6 euros), Société Générale (-2,6% à 43,2 euros), Dexia (-2,4% à 3,3 euros), BNP Paribas (-1,9%) : le palmarès des plus fortes baisses du CAC 40 est monopolisé mardi par les valeurs bancaires.
En cause : les révélations du Wall Street Journal selon lesquelles les fameux « stress-tests » sur les banques européennes dévoilés fin juillet auraient sous-estimé la détention par certaines banques d'obligations d'Etat risquées. D‘après le tableau dressé par le quotidien financier anglo-saxon, on serait finalement assez loin de l'exercice de transparence plébiscité par les marchés fin juillet.
Dans le cadre de ces tests de résistance, 91 des plus grandes banques européennes avaient pourtant dû dévoiler l'exposition de leur bilan à la dette publique des pays européens. Mais le Wall Street Journal estime que certaines banques n'ont pas fourni un tableau aussi complet qu'annoncé de leurs avoirs en matière de dette d'Etat.
Plusieurs banques auraient exclu certaines obligations et/ou auraient minimisé les sommes en jeu pour tenir compte de leurs positions vendeuses, « des faits que ni les régulateurs, ni la plupart des banques n'ont divulgués lorsque les résultats des tests ont été publiés fin juillet ». Le quotidien économique et financier cite ainsi des sources officielles selon lesquelles l'exposition aux dettes souveraines de Barclays et Crédit Agricole a notamment été réduite d'un montant significatif…
« [Ces] constations compromettent l'un des objectifs principaux des tests de résistance, à savoir, rassurer les investisseurs et les banquiers dans le monde sur la solidité du système financier européen », souligne le WSJ.
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