PARIS (Reuters) - GlaxoSmithKline n'a pas l'intention de jouer les chevaliers blancs du laboratoire américain Genzyme qui est sous le coup d'une offre de Sanofi Aventis, déclare un dirigeant du groupe britannique dans Les Echos.
Genzyme a rejeté le 31 août une proposition de rachat de 18,5 milliards de dollars présentée par le groupe pharmaceutique français.
"Une offre de GlaxoSmithKline sur Genzyme n'a pas de sens, c'est trop cher", a déclaré lundi le patron de la recherche du groupe pharmaceutique britannique, Moncef Slaoui, dont les propos sont rapportés par le quotidien économique dans son édition de mardi.
Les analystes jugent improbable l'émergence d'un chevalier blanc, un rôle pour lequel les américains Johnson & Johnson et Pfizer ont été cités.
"Si la meilleure idée se trouve à l'extérieur de l'entreprise, il vaut mieux conclure un partenariat", a dit Moncef Slaoui, qui s'exprimait en marge de l'inauguration d'un centre de recherche de GSK à Villebon-sur-Yvette (Essonne).
Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez
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