(CercleFinance.com) - Alors que le conseil d'administration de Sika a préconisé une limitation des droits de vote de la famille Burkard-Schenker, son actionnaire de contrôle, lesquels devraient selon le groupe helvète 'être ramenés à la limite statutaire de 5%', Saint-Gobain n'a pas tardé à réagir.

Les conseils juridiques du groupe français se sont en effet vivement opposés à cette décision, estimant que 'ces agissements vont totalement à l'encontre de tous les principes du droit des affaires et de la gouvernance suisses'.

La famille Burkhard-Schenker détient 16,1% du capital de Sika, que Saint-Gobain souhaite racheter. Une opération qui n'est manifestement pas du goût de la direction du groupe chimique suisse.

Pour rappel, Saint-Gobain avait explicité ses intentions via un communiqué diffusé le 16 janvier dernier.

Dans l'esprit de ses dirigeants, Sika restera une société suisse, cotée à la bourse suisse et dont le siège social restera à Baar. Saint-Gobain n'a en outre pas l'intention de faire une offre pour les actions restantes, la politique de développement et la politique financière actuelles seront confirmées et il n'y aurait ni de réduction du portefeuille d'activités de Sika ni d'apport des mortiers qui priverait Saint-Gobain du bénéfice des synergies.

Enfin, après le closing, une gouvernanceserait mise en place pour garantir une juste répartition des synergies au bénéfice de l'ensemble des actionnaires de Sika et le Conseil d'Administration comprendrait une majorité de représentants de Saint-Gobain, actionnaire de contrôle.


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