PARIS (Reuters) - La commission de déontologie a autorisé la nomination de Stéphane Richard dans l'équipe dirigeante de France Télécom, annonce la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

L'instance a cependant précisé que son actuel directeur de cabinet à Bercy ne devra plus avoir de "contacts professionnels" avec l'équipe ministérielle "à partir du moment où il rejoindra cette entreprise", a-t-elle expliqué sur Canal+.

Christine Lagarde a salué "une décision frappée du bon sens".

France Télécom a confirmé au second semestre l'arrivée de Stéphane Richard, qui sera chargé des activités du groupe à l'international, l'équivalent d'un poste de numéro deux.

Il a vocation à succéder au président de l'opérateur, Didier Lombard, à l'horizon 2011.

"Stéphane Richard a passé son espèce d'audition, de grand oral hier (devant la commission de déontologie de la fonction publique) dans des conditions très sérieuses, très fouillées m'a-t-il dit et l'avis a été rendu en fin de journée hier", a expliqué la ministre de l'Economie qui publiera l'avis dans la matinée.

"Il est donc autorisé par la commission de déontologie à aller exercer ses fonctions à France Télécom selon les modalités fixées par Didier Lombard. En revanche, il faut qu'à partir du moment où il rejoindra cette entreprise, il n'ait plus de contacts professionnels avec l'équipe qui constitue mon cabinet", a-t-elle précisé.

Christine Lagarde a salué en Stéphane Richard un "grand professionnel". "France Télécom a la chance de l'avoir et je regrette de le voir partir", a-t-elle ajouté.

Avant de prendre la direction du cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, 47 ans, considéré comme un proche de Nicolas Sarkozy, a occupé des postes de direction chez Veolia Environnement et Nexity.

Son nom avait également circulé pour prendre la direction de la SNCF, La Poste ou GDF Suez et EDF.

Laure Bretton, édité par Jacques Poznanski

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