(BFM Bourse) - Pris pour cible depuis plusieurs jours par Free et SFR, France Télécom a tenu hier à « rétablir la réalité des faits ».
Cité par Le Figaro, Louis-Pierre Wenes, directeur général de l'opérateur, a dénoncé lors d'une conférence de presse les « attaques répétées » dont le groupe est l'objet, estimant que ses concurrents « travestissent violemment les faits à travers des formules à l'emporte-pièce ». Ainsi, le montant des investissements du groupe dans la fibre optique ne sont pas de 2 milliards d'euros, comme l'estimait récemment Franck Esser, le PDG de SFR dans un entretien aux Echos, mais « seulement 121 millions d'euros sur les 270 millions d'euros », a indiqué M. Wenes.
Le quotidien rappelle que Vivendi, maison mère de SFR, et Free ont porté plainte à Bruxelles contre France Télécom pour abus de position dominante, et affirme que Vivendi « aurait également déposé une seconde plainte, contre l'Etat français cette fois, pour mauvaise application de la réglementation européenne ». Le but de ces attaques est de scinder France Télécom en deux, en séparant les activités commerciales du réseau. « La séparation fonctionnelle a été mise ne place dans un seul pays, la Grande-Bretagne, et les offres n'y sont pas meilleures », s'est défendu Louis-Pierre Wenes.
Le dirigeant a expliqué l'acharnement de ses concurrents par le fait que Free « a manifestement besoin d'argent pour mener à bien ses plans » dans le mobile et la fibre optique. Quant à « SFR, depuis sa fusion avec Neuf, [il] n'affiche plus la même rentabilité », a ajouté M. Wenes.
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