(BFM Bourse) - Le dossier Mobinil continue de poser problème à France Telecom. Une nouvelle fois, l'opérateur français a demandé hier à Orascom Telecom de se conformer à la sentence arbitrale rendue à son encontre par la Chambre de Commerce Internationale (CCI) « suite à un litige qu'il a lui-même initié en 2007 ». En outre, France Télécom souhaite qu'Orascom Telecom cesse sa campagne médiatique afin de retrouver un climat de sérénité plus propice à la conduite de discussions constructives avec les autorités égyptiennes.
La sentence de la Chambre de Commerce Internationale n'a pu être exécutée avant le 10 avril 2009 en l'absence de toute information certifiée sur la levée du nantissement des actions Mobinil détenues par Orascom Telecom. A ce jour, les registres de Mobinil indiquent que ces actions sont toujours nanties au profit des banques créancières d'Orascom Telecom.
Le tribunal arbitral ne prévoit pas de date butoir pour l'exécution de cette sentence mais a fixé une astreinte de 50.000 dollars par jour pour Orascom Telecom à partir du 10 avril 2009 jusqu'à la date de bonne exécution. France Télécom a, pour sa part, envoyé à plusieurs reprises des certificats de sa banque attestant de la disponibilité des fonds nécessaires au transfert des actions de la holding Mobinil. France Télécom a également proposé d'établir un dialogue tripartite avec Orascom Telecom et ses banques créancières en vue d'accélérer la levée du nantissement et permettre l'exécution de la sentence.
Enfin, France Telecom, qui contrôle Mobinil et en est l'actionnaire majoritaire depuis l'origine, rappelle qu'il n'a jamais cherché à se séparer de son partenaire. Une fois la sentence exécutée et le dialogue réengagé avec les autorités égyptiennes, France Télécom recherchera le meilleur partenaire égyptien pour poursuivre le fantastique développement de l'opérateur mobile ECMS.
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