(BFM Bourse) - Les analystes de Dexia maintiennent une recommandation « Neutre » sur France Télécom, après l'expiration de la période de « lock-up » sur les minoritaires de l'espagnol Amena.
Le 8 novembre 2005, lors du rachat d'Amena par France Telecom, les actionnaires détenant le solde du capital de l'opérateur espagnol (20.7%) s'étaient engagés à conserver leur participation pendant une durée de trois ans. Ils ont maintenant jusqu'au 8 décembre pour proposer à France Telecom de racheter ces minoritaires et, le cas échéant, entrer en négociations avec lui. Conformément à ce qui avait été décidé au moment du rachat, France Telecom, s'il décide d'acquérir les actions qu'il ne détient pas encore, devra le faire à un prix au moins égal à 90% du prix qu'il avait payé en 2005, augmenté d'un intérêt annuel de 4.5% capitalisé. S'il décide au contraire de ne pas acquérir les titres et que les actionnaires minoritaires les cèdent à un tiers pour moins que ce prix garanti, l'opérateur devra s'acquitter de la différence.
Dexia évalue la garantie à 1.63 milliard d'euros. Plus que le montant en lui-même, qu'il ne juge pas trop élevé, c'est le moment de la possible transaction qui inquiète le broker. « L'Espagne apparaît comme l'un des pays les plus durement touchés par la crise économique », indique-t-il, ajoutant que les investisseurs attendent des informations sur la rémunération des actionnaires lors de la publication des résultats annuels, au mois de février.
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