(CercleFinance.com) - Natixis s'apprête à terminer la séance de vendredi en tant que lanterne rouge de l'indice CAC 40, avec des pertes de l'ordre de 3,2%.

Un lourd repli qui ne s'explique pas uniquement par la nervosité entourant le secteur financier transalpin, puisque le groupe a récemment réduit à 14 millions d'euros son exposition nette à la dette souveraine italienne.

A titre de comparaison, son exposition à l'Italie était encore de 3,3 milliards d'euros il y a un an.

'On assiste à une correction générale sur le secteur bancaire en Europe et il est probable qu'un vendeur ait la main particulièrement lourde sur Natixis aujourd'hui en raison de son faible flottant', estime un analyste.

Certains professionnels évoquent également une incertitude quant à l'identité des groupes bancaires qui figureront sur la liste des 'SiFis', ces établissements financiers présentant un risque systémique et dont les fonds propres devront être supérieurs à ceux des banques ordinaires.

En début de semaine, les analystes d'AlphaValue -à l'achat sur Natixis - avaient abaissé leur objectif de cours sur le titre de 4,9 à 4,6 euros, en perspective d'un éventuel durcissement des conditions autour du ratio 'core tier one' dans le cadre de la réglementation Bâle III.

A une vingtaine de minutes de la clôture de la Bourse de Paris, le titre Natixis limitait ses pertes à 3,1%, à moins de 3,3 euros, après avoir perdu jusqu'à 4,4% au plus bas de la matinée.

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