(Cercle Finance) - Natixis a publié ce dimanche (résultats avancés : initialement prévus le 29 novembre) des résultats trimestriels soulignant le fort impact de la crise du subprime sur ses comptes.

Son résultat net affiche toutefois une hausse de 16% à 437 millions d'euros pour le troisième trimestre 2007, mais inclus une plus-value de 231 millions d'euros, liée à la vente du siège de la rue Saint Dominique.

Hors éléments exceptionnels, le résultat net part du groupe courant de l'établissement bancaire est par contre en net repli de 38% à 240 millions d'euros pour le trimestre.

' L'impact de la crise a été concentré essentiellement sur quelques activités de la BFI (titrisation et compte propre) et l'activité de rehaussement de crédit exercée par CIFG (en cours de cession) ' indique le groupe.

Le résultat d'exploitation est également largement affecté, puisqu'il se replie de 46% à 217 millions d'euros.

Le produit net bancaire de Natixis n'a pas été épargné au troisième trimestre. Il accuse une baisse 17à 1,364 milliard d'euros.

' a crise financière de l'été a généré un impact négatif en PNB de 407 millions d'euros, répartis entre 140 millions d'euros sur CIFG (ajustement de la valeur des CDS), 238 millions d'euros sur la BFI (ajustement de valeur des portefeuilles, pertes de trading) et 28 millions d'euros sur la Gestion d'actifs ; par ailleurs, l'activité de titrisation a subi un manque à gagner de 66 millions d'euros du fait de la quasi-interruption de cette activité aux Etats-Unis ' explique l'établissement bancaire.

Il convient tout de même de rappeler que la semaine dernière le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d'Epargne ont annoncé le rachat de CIFG, la filiale américaine de Natixis durement touchée par la crise du subprime.

Le titre Natixis chute de 2,13% à 13,33 euros à la Bourse de Paris.

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