PARIS (Reuters) - Michelin pourrait annoncer le 24 juin un plan de suppression de plus de 1.000 emplois en France pour faire face à la baisse de production de pneus, écrivent Le Monde et Le Figaro.

Les sites de La Roche-sur-Yon (Vendée) et de Roanne (Loire) seraient dans le collimateur de la direction, tandis que Clermont-Ferrand, berceau du groupe plus axé sur la recherche et le développement que sur la production, devrait être moins touché, précise Le Monde dans son édition datée de mercredi, parlant de plus de 1.500 emplois.

"Les chiffres et les sites sont inexacts", a déclaré une porte-parole du groupe, confirmant la tenue d'une réunion des partenaires sociaux de l'entreprise mercredi.

Selon Le Figaro, le plan se ferait sur la base de départs volontaires.

Lors de l'assemblée générale annuelle, le 15 mai, Michel Rollier, le gérant du groupe, avait déclaré "qu'il n'y avait pas de décision de plan social en France aujourd'hui".

Il avait expliqué aux actionnaires que le groupe donnait la priorité à la gestion des stocks dans le climat actuel.

Michelin a accusé une chute de 14,2% de son chiffre d'affaires au premier trimestre à la suite de la contraction de la demande dans le secteur automobile, mais il a maintenu malgré tout son objectif d'un flux de trésorerie positif sur l'ensemble de l'année.

L'action Michelin est quasiment inchangée à 42,37 euros à la Bourse de Paris vers 12h25.

Cyril Altmeyer, avec la contribution de Sudip Kar-Gupta, édité par Marc Angrand

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