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Belvedere : Tentative de rebond au lendemain de l'assemblée générale

01/10/2013 par Tradingsat 0
(Tradingsat.com) - Belvédère voit son cours de Bourse bondir mardi matin (+8,1% à 9,6 euros) au lendemain de l'assemblée générale du groupe de spiritueux, qui a vu les deux principaux dirigeants de l'entreprise présenter leur démission : Christophe Trylinski, PDG depuis 2011 et … Lire la suite de l'article
01/10/2013 par Ancien84747 0
L'article Sud Ouest :

Belvédère : l’avenir incertain des salariés girondins
BORDEAUX/LORMONT Les deux principaux dirigeants de la maison-mère de Marie Brizard ont présenté hier leur démission
Deux informations chocs ont ponctué la fin de l’assemblée générale annuelle de Belvédère, maison mère de Marie Brizard, qui se tenait hier à Paris, avec trois mois de retard par rapport aux délais habituels : le PDG Christophe Trylinski, à ce poste depuis 2011 et cofondateur du groupe, a présenté sa démission. Quelques instants auparavant, il avait annoncé qu’Erick Skora, numéro deux du groupe, ne sollicitait pas le renouvellement de son mandat d’administrateur pourtant censé courir jusqu’en 2017.
Erick Skora nous a cependant indiqué que sa démission ne concernait que son mandat d’administrateur, et pas ses responsabilités opérationnelles. Quant à Christophe Trylinski, il nous a fait part de son intention de poser sa candidature pour être renommé PDG par le nouveau conseil d’administration qu’a élu hier l’assemblée générale.
62 000 euros par mois
Dans tous les cas de figure, le PDG sortant a assuré ses arrières. Dans le cadre de la négociation qui a eu lieu à partir de 2012 pour solder la très longue bataille entre le groupe, et ses créanciers financiers qui l’avaient conduit au redressement, Christophe Trylinski a obtenu de bénéficier, s’il n’était pas reconduit, d’un contrat de prestation de service pour une durée de trois ans minimum à un tarif de 62 000 euros par mois.
Au-delà du cas personnel du PDG, l’accord conclu avec les principaux créanciers de Belvédère leur a permis de prendre conjointement le contrôle de l’entreprise, dont ils contrôlent 87 % des parts depuis le printemps dernier. Mais parmi la grappe de fonds financiers qui est ainsi arrivée à ses fins au terme d’une longue bataille, certains ont revendu une bonne partie de leurs titres. C’est le cas de l’énorme fonds californien Oaktree qui a cédé le rang de premier actionnaire au Crédit Suisse, qui détient un peu plus de 10 % des titres, tandis qu’Octavian Partners, basé à Londres et à Dubaï, occupe la troisième marche du podium de l’actionnariat.
En contrepartie de la transformation de leurs créances en capital, ces acteurs de la haute finance mondiale ont obtenu que le conseil d’administration soit composé dans sa grande majorité d’administrateurs en principe indépendants. D’où la démission d’Érick Skora et l’élection hier par l’assemblée de quatre nouveaux administrateurs, dont Benoît Hérault (ex-Goldman Sachs) et Christine Mondollot, PDG de Virgin France dans les mois qui avaient précédé la mise en liquidation de l’entreprise.
Emplois supprimés
Délestée de l’essentiel de sa montagne de 800 millions de dettes, Belvédère va maintenant devoir s’atteler à retrouver le chemin de la rentabilité. Malgré quelques succès comme le whisky William Peel, ou les roses aux fruits de sa filiale vinicole Moncigale, le groupe déficitaire depuis plusieurs exercices, a perdu 117 millions l’an dernier, et les résultats du premier semestre sont encore négatifs. Une petite centaine de suppressions d’emplois est en cours dans la filiale Moncigale à Beaucaire et dans la force de vente basée à Ivry. L’unité industrielle proche de Saint-Sébastien va être quant à elle affectée par la fin de la sous-traitance de la production.
Pour ce qui est de l’ensemble girondin Marie Brizard- Willam Pitters, qui ne compte plus qu’une centaine de salariés à Bordeaux et à Lormont, il doit faire face à l’abandon probable des locaux historiques de la rue Fondaudège, pour cause entre autres d’arrivée du tramway. Tout en précisant que les activités du site (fabrication de liqueurs) resteront en France, il se refuse à dire si elles seront transférées à Lormont. Une inconnue pas forcément facile à vivre pour le personnel girondin du groupe, qui n’a pas été précisément a la fête ces dernières années.
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