(BFM Bourse) - Selon des sources proches de l'opération, le joaillier américain a demandé au géant français du luxe de rehausser son offre actuellement située à 14,5 milliards de dollars. Une information favorablement accueillie par le marché puisque cela signifie que Tiffany n'est pas fermé à ce rachat.
De bon augure. Dix jours après avoir accusé réception de l'offre de rachat spontanément soumise par LVMH à 120 dollars par action, le conseil d'administration de Tiffany a demandé au n°1 mondial du luxe de relever son offre, qui valorise actuellement l'entreprise à 14,5 milliards de dollars. Autrement dit, le joaillier américain ne ferme nullement la porte à cette opération. Mais, légitimement, ses administrateurs entendent négocier au mieux le prix d'une éventuelle vente au groupe de Bernard Arnault.
Des sources proche du dossier ont confié à Reuters que le conseil d'administration de Tiffany demanderait un prix de 140 dollars par action, équivalent au plus haut niveau atteint par le titre coté sur le NYSE, début juillet 2018. Ce qui porterait le montant de l'opération à 16,9 milliards de dollars, soit 15,25 milliards d'euros.
Toujours selon les mêmes sources, LVMH n'exclut pas de mettre une nouvelle offre sur la table. Le cas échéant, ce serait -de loin- la plus grosse acquisition de l'histoire de LVMH, dont la trésorerie demeure abondante (5,7 milliards d'euros à fin décembre 2018), deux ans après le rachat de Christian Dior Couture pour 6,5 milliards d'euros.
En réaction à cette information, le titre LVMH s'apprécie de 0,8% à 402,9 euros, deux jours après avoir franchi à la hausse le seuil des 200 milliards d'euros de valorisation boursière, une première pour un groupe coté français.
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