(CercleFinance.com) - Ce matin à la Bourse de Paris, l'action PPR affiche la deuxième plus forte hausse du CAC 40 en s'adjugeant 2,43% à 109,75 euros. Alors que les ventes trimestrielles du groupe sont attendues le 28 avril, Crédit suisse est passé à l''achat' ce matin en visant 120 euros quand Morgan Stanley, toujours positif sur la valeur, a relevé son objectif de 107 à 123 euros.

Pour l'heure, l'action PPR affiche la meilleure performance du CAC 40 depuis le début de l'année : elle gagné 30,16% depuis le dernier réveillon alors que l'indice-phare de la cote parisienne n'a pris que 1,59%.

Crédit suisse est effectivement passé à l''achat' sur le titre ce matin, alors que son précédent conseil était 'neutre'. Parallèlement, son objectif a été porté de 72 à 120 euros. 'PPR n'est qu'au début d'une période de hausse de ses profits', estiment les analystes qui tablent sur un bénéfice net en hausse de 2% en 2010, en raison de la déconsolidation de la filiale de distribution africaine CFAO à fin 2009. En 2011, le bénéfice de PPR devrait progresser de 18% alors que le groupe fondé par François Pinault et aujourd'hui dirigé par son fils s'oriente de plus en plus vers le luxe, où les marges sont plus fortes.

D'ailleurs, la valorisation du titre est désormais 'fortement influencée' par le flux de nouvelles provenant du marché du luxe. A ce jour, l'action PPR se paie 13,8 fois ses bénéfices 2011, selon Crédit suisse, soit bien en dessous des multiples en vigueur dans ce secteur.

Toujours ce matin, les analystes de Morgan Stanley, qui restent acheteurs de cette valeur qui fait partie de leurs préférées, ont relevé leur cible de 107 à 123 euros. Ils se montrent 'plus optimistes quant aux marges de Gucci à moyen terme', dont les profits devraient croître de 6,5% cette année, contre une estimation précédente de + 4%.

Et encore, indiquent-ils : cette anticipation pourrait se révéler conservatrice alors que la hausse des profits de cette marque de luxe de PPR, dont le quart des ventes provient de Chine, atteignait 13% entre 2004 et 2008. Selon eux, Gucci et Puma, contrôlé par PPR à hauteur de 70% environ, contribuent 'à plus de 70% du résultat d'exploitation du groupe'. Selon leurs estimations, PPR se paie 13,3 fois ses bénéfices 2011.

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