(BFM Bourse) - Free, en tirant les prix de la téléphonie mobile vers le bas, sera-t-il responsable, à terme, d'une diminution de l'emploi et d'une réduction de l'investissement dans le secteur ? L'argument, avancé par les détracteurs de la quatrième licence de téléphonie mobile accordée en début d'année à la filiale d'Iliad, est jugée « simpliste » par le fondateur de la société, Xavier Niel.
Dans une tribune aux Echos, l'homme d'affaires rappelle en premier lieu que l'emploi dans le secteur connaît « une légère croissance » depuis le début de la décennie, après « des années » de baisse (124 000 postes en 2009, contre 156 000 en 1998). Cette baisse serait-elle un « effet de la quatrième licence ?, interroge-t-il. Quant à l'installation de centres d'appels offshore sous-traités elle « a commencé il y a bien longtemps, du temps de l'oligopole soucieux de sa rente. Ce n'est donc en rien un effet de la récente concurrence ».
Xavier Niel note également que, « même avec FreeMobile, les trois opérateurs historiques vont demeurer très prospères ». Chiffre à l'appui : « leurs maisons mères viennent de faire voter par leurs assemblées générales respectives le versement de 5,5 milliards d'euros de dividendes et ces derniers resteront considérables l'année prochaine ».
Recevez toutes les infos sur ILIAD en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email