Un taux d'épargne élevé produit généralement une baisse temporaire des prix. Les devises
grimpent. Le recul des prix semble être la preuve que l'argent est toujours là.
Mais ce n'est pas le cas: le véritable argent a disparu.
Les gens s'aperçoivent soudain que leur épargne n'est rien d'autre que du papier. La confiance
disparaît. La vague d'épargne accumulée s'abat sur le marché comme un tsunami.
Les gens, désespérés, essaient de se débarrasser du papier.
Ils veulent quelque chose de solide à quoi se raccrocher.
Les obligations à long terme - les plus vulnérables à l'inflation - sont échangées contre des
liquidités et les titres gouvernementaux inondent le marché. Les prix grimpent en flèche. Les
épargnants de la classe moyenne se noient !
Les débiteurs innocents, soulagés de leur fardeau, héritent du royaume terrestre ( Je suis d'une
autre planète, ne l'oubliez surtout pas !). Il en va de même pour les gouvernements et leurs
débiteurs arrogants. IDEM pour les spéculateurs rusés. Puis les banquiers centraux retournent
dans leur bureau pour concocter un nouveau plan! Sic !
B.B.