Les secteurs morts sucent le sang des vivants...

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Les politiciens nationaux déterminent la disponibilté des capitaux. Les politiciens locaux donnent

un coup de pouce pour "investir" ces capitaux. En général, les projets immobiliers impliquent

des banquiers, des promoteurs et des politiciens locaux - un peu comme les gigantesques travaux

publics du Japon durant les vingt dernières années. Les gouvernements locaux sont prondément

endettés - la dette locale totale équivaut à environ un tiers du PIB. Mais ils continuent à

dépenser.



A Huaxi, par exemple, on prévoit toujours de construire quasiment le plus haut gratte-ciel au monde

- à peine quelques mètres de moins que le monument de Dubaï. Huaxi abrite également le New Sky

Village: un autre projet perdu dans des nuages toxiques.



Les prix de l'immobilier continuent à grimper en flèche.

Les gens continuent à spéculer. Des bateaux chargés de terre et de pierres continuent à entrer

dans les ports chinois. Le boom des investissements continue.

Cela ressemble à de la croissance, mais c'est une croissance zombie. On utilise du béton pour

construire des villes où personne ne vit.

L'épargne qui aurait pu être utilisée pour créer une nouvelle banque est utilisée pour en

soutenir une vieille.



Le Japon fait la même chose depuis des années. Encouragé par les erreurs du gouvernement dans les

années 1980, le secteur privé a fait naître les zombies nippons. Ensuite, une fois que la bulle a

éclatée, le gouvernement les a maintenus en vie.

Depuis, ils sucent le sang des vivants !!





B.B.