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Panique chez les Suisses!

10/07/2009 par Ancien20666 0
(Trading) La tension entre les USA et UBS n' est pas prête de tomber. C' est même tout le

contraire. La pression des USA à l' endroit de la grande banque suisse est encore montée d' un

cran. La justice américaine risque en effet d' ordonner la saisie d' actifs d' UBS. Rien que

cela ! Comme évoqué hier, la gestion de cette crise sans précédent est notamment aux mains du

Conseil fédéral, ce qui n' est pas sans poser quelques problèmes. Les critiques fusent en effet

de toutes parts.



Un châtiment à la hauteur du scandale menace en effet UBS. D' ici à dimanche 18 h ( heure locale

), l' administration Obama se réserve le droit d' autoriser la Cour fédérale à ordonner la

saisie de tout ou partie des actifs de la banque helvétique. Il y a donc quasiment péril en la

demeure, et autant dire que c' est la panique à bord chez UBS. L' établissement financier est

très exposé aux USA. Un tiers de ses actifs se concentre en effet là bas. Ce qui représente

quand même la bagatelle de plus de 400 milliards d' euros.



Les américains ne sont donc pas près de lacher leur " proie ", et ce alors que dans le même

temps, que de plus en plus d' anciens clients américains d' UBS se sont résolus à se rendre au

fisc de leur pays. L' action intentée à l' endroit d' UBS le 19 février dernier par le fisc

yankee porte notamment sur le fait de recevoir des renseignements sur 20 000 dépôts de titres et

32 000 d' argent liquide en Suisse.



UBS continue cependant à faire valoir ses droits, notamment et principalement en ce qui concerne le

secret bancaire. Le numéro deux mondial de la gestion de fortune se refusant en effet à se

soumettre à un tel traitement. Toute une floppée d' avocats ont bien évidemment été

dépêchés depuis plusieurs mois afin de limiter au maximum la casse. Dans cette mission très

délicate, ils seront également soutenus par de hauts fonctionnaires suisse. L' ambiance risque

donc être au rendez vous lundi prochain à Miami, là où se tiendra ce procès hors normes.

Whashington étant bien décidé à maintenir une pression maximale.



Les marchés financiers risquent donc d' être particulièrement nerveux en ce qui concerne le

titre UBS en cas de sanction. Le groupe ayant déjà bien du mal à retenir ses clients depuis

maintenant plusieurs mois.



Il semble toutefois peu probable que les USA " liquide " définitivement la banque suisse. Il s'

agit de faire peur. Et au poker, force est de constater que les américains sont bien meilleurs

joueurs que les suisses.



En attendant, UBS, prise au piège, tente, non sans mal, de convaincre ses 52 000 clients de se "

rendre ". 30 000 se seraient déjà plus ou moins mis en règle avec les autorités de leur pays.

Chaque client qui " se rend " permet en effet à UBS de réduire la lourde facture à payer. La "

boulette " finale pourrait cependant être de pas moins de 6 à 7 miliards d' euros au bas mot.

Dans les faits, UBS aurait cependant du mal à supporter une ardoise supérieure à 3 milliards d'

euros. Une grosse amende pourrait bien entendu forcer la banque à procéder à une nouvelle

augmentation de capital, après les 4 précédentes en l' espace de 18 mois.



Bref, au final, UBS risque bel et bien d' être totalement " grillée " aux USA. Il faudra

cependant attendre plusieurs mois avant de connaitre le verdict après trois jours d' audience la

semaine prochaine en Floride.



Le pire, serait quand même qu' UBS perde sa licence bancaire américaine, et ce alors que la

stratégie du groupe a grandement été basée sur la conquête de la clientèle américaine. Le

rêve américain a de grandes chances de finir en pire des cauchemar...
13/07/2009 par Ancien22778 0
Quel cauchemar, UBS c'est mort, la voix est libre pour JPMorgan et Goldman.
13/07/2009 par Ancien20666 0
(Trading) Nouveau rebondissement dans l' affaire qui oppose la banque suisse et Washington. Les

deux parties ont en effet demandé hier l' ajournement du " fameux " procès qui devait débuté

ce jour. Dans leur requête commune, l' administration Obama et le spécialiste de la gestion de

fortune proposent de reporter la première audience le 3 ou 4 août prochain. Les deux acteurs se

livrent à cette démarche dans le but de trouver un terrain d' entente extrajudiciaire. Tout n'

est cependant pas réglé pour autant. Loin de là.



Après avoir déjà " laché " pas moins de 780 millions de dollars le 18 février dernier, UBS va

devoir de nouveau " cracher " au bassinet. Reste donc à déterminer le montant, par rapport au

préjudice subi par le fisc américain. Mais il s' agit également de savoir dans quelles

proportions UBS peut faire face, notamment en ce qui concerne la préservation des fonds propres du

groupe afin de ne pas recourir, une fois encore, à une augmentation de capital. D' épineux

problèmes restent donc à résoudre, et ce ne sera évidemment pas simple, même si Washington se

montre quand même prêt à faire un " effort ".



Mais il n' y a pas que l' argent, et le fisc yankee continue toujours à s' intéresser de près

aux noms de ses contribuables, afin, bien entendu, des les imposer comme il se doit. UBS restera

cependant camper sur ses positions en continuant à ne pas divulguer l' identité des intéressés.

Secret bancaire oblige bien évidemment. Il faut en outre ne pas oublier, que si UBS faisait des

concessions en la matière, les autres banques risqueraient d' en subir les conséquences. UBS n'

est en effet pas la seule banque suisse a voir des clients peu désireux de faire preuve d' une

transparence absolue. Il faut cependant noter, qu' en la matière, plusieurs établissements

financiers suisses sont actuellement en train de faire " le grand ménage " concernant leur

clientèle respective " d' évadés fiscaux " qui n' ont jamais été aussi peu désirables.



UBS, pour se racheter une conduite, notamment aux Etats-unis, a de toute façon, également

intérêt à repartir d' une feuille blanche. La leçon a semble t-il été comprise, mais si les

Financiers en général, et ceux d' UBS en particulier, ont toujours beaucoup de mal à se remettre

en question. L' argent étant en effet toujours plus fort que la raison. Ben oui, c'est comme ça!

^^
01/09/2009 par Ancien20666 0
(Trading) Genève, notamment, se lève avec la gueule de bois ce matin. Au lendemain de la

prétendue révélation de 3000 noms de clients français de banques suisses, la place financière

genevoise est de nouveau en ébullition et s' en serait bien passée. Alors coup de bluff de Bercy

ou réalité ? Probablement un peu des deux. Une chose est sûre, la France a désormais les moyens

d' obtenir ces noms. Mais comme toujours, mettre en oeuvre certaines procédures peut prendre du

temps. L' Etat français a donc tout intérêt à accélérer les choses en faisant peur aux

intéressés. Mais qui est donc à l' origine de ce grand déballage ? A Genève, tout le monde

regarde du côté des banques...françaises.



La " nouvelle " tombe donc avant-hier. Woerth décide alors de lancer un gros pavé dans la mare.

Il crie haut et fort qu' il a récupéré pas moins de 3000 noms de " méchants " contribuables

français ayant craqué pour les charmes du lac Léman. Trois banques suisses sont alors dans le

collimateur, et les avoirs déposés par les évadés fiscaux en question représente quand même la

bagatelle de pas moins de 3 milliards d' euros. En ces temps de vaches maigres, c' est toujours

bon à récupérer pour l' Etat français. Reste donc à savoir comment Paris a pu obtenir la

liste des intéressés. Outre les banques françaises, certains parlent d' une...taupe "

grassement " rénumérée par Bercy pour récupérer les 3000 noms des détenteurs de comptes

suisses. Toujours possible, même si le " coup " de la taupe reste à l' heure actuelle à l'

état de pur fantasme.



En fait, il n' est pas impossible que SARKOBULL en personne soit derrière tout ça. Selon

certaines sources, le complexé de l' Elysée aurait fait les gros yeux aux banques françaises en

exigeant d' elles qu' elles lachent le morceau concernant les contribuables français détenteurs

de comptes au sein des établissements suisses.



Par la suite, Lagarde s' est rendue à Berne. C' était le 27 août dernier. Une convention de

double imposition entre la France et la Suisse avait alors été signée. Sur le papier, l' accord

stipule que les renseignements susceptibles d' être échangés entre les banques suisses et le

fisc français ne pourrait être effectif qu' à compter du premier janvier prochain, mais il fort

probable que Paris est finalement fait le forcing en accélérant les choses, et en biaisant donc la

Suisse au passage. Cette dernière n' a de toute façon aucune marge de manoeuvre en la matière.

D' ci au premier janvier prochain, on voit en effet mal comment la Suisse pourrait ouvrir une

procédure pénale pour violation du secret bancaire. Paris le sait très bien, et en a donc

profité.



Les filiales suisses des établissements français relèvent du droit suisse, mais les maisons

mères, à savoir donc les banques françaises n' auraient donc fait que respecter la legislation

française dans l' hypothèse où ce seraient bien elles qui seraient à l' origine du grand

déballage.



Après les américains, les clients français des banques suisses se retrouvent donc au pied du mur,

et ont donc intérêt à ne pas prendre à la légère les menaces de Paris. En tout cas, Genève se

serait bien passé de ce nouvel épisode. Pour la Suisse, c' est la " berezina "... Le chocolat

suisse a un goût de plus en plus amer. =/
08/09/2009 par Ancien20666 0
Le jardin suisse va finir par ne plus ressembler à grand chose. Un sixième accord de double

imposition vient en effet d' être signé avec la Grande-Bretagne après l' Autriche, le

Danemark, la France, le Luxembourg et la Norvège. La Suisse tente donc de se racheter une conduite

en faisant donc tout pour entrer dans la " liste grise " des paradis fiscaux. Il lui manque encore

6 signatures pour y parvenir. La brèche est de plus en plus béante, et beaucoup d' intervenants

le regrettent amèrement en évoquant le fait que la Suisse a capitulé bien trop vite. =/
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