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Le Dollar US remis en cause.

12/10/2009 par Ancien20666 0
(Trading) Les USA commencent à se poser d'embarassantes questions. La faiblesse du billet vert est

en effet de plus en plus inquiétante. Le statut-très particulier-du dollar notamment en tant

qu'instrument de mesure, de paiement, ou encore de réserve, est de plus en plus remis en cause. La

Chine commence à se débarasser en masse de ses dollars, en faisant notamment campagne à son

encontre quand il s'agit de proposer d'autres instruments d'épargne. Les pays exportateurs de

pétrole agite quant à eux, la menace de se faire payer dans d'autres devises, donc l'euro bien

évidemment, qui n'a jamais été aussi fort de son côté. Le dollar est donc sur la sellette, et

dans certains pays, plus personne n'en veut désormais. Du côté des matières premières, et dans

bien d'autres domaines, il demeure cependant toujours la monnaie de référence absolue. Concernant

le fait de garde de la richesse, ce qui est une des fonctions fondamentales d'une monnaie, il faut

bien avouer que le billet vert reste encore, et de loin, l'instrument roi. Plus de 62 % des

réserves mondiales de changes des banques centrales mondiales sont toujours placés en dollar.

Ceci étant, le repli est tout de même de plus de 3 % depuis le début de l'année. L'envolée (

tout relative cependant ) sur le cours de l'or, prouve bien, si besoin était, que le dollar n'est

plus au mieux de sa forme. Bref, le billet vert a connu des périodes plus glorieuses, mais ceci

étant, il reste encore la monnaie phare. Bref ce n'est encore demain que l'on va se faire payer

en monnaie de singe. Le dollar reste encore le roi, pour combien de temps ? =/
12/10/2009 par Ancien20666 0
Qui veut tuer le dollar ? Pas ceux qui en possèdent...

Cécile Chevré

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-- Comme souvent, l'or tire son épingle du jeu : n'attendez pas pour en profiter!



"L'Asie vole au secours du dollar", nous apprend Le Figaro. Branle-bas le combat aux antipodes.

Corée, Thaïlande, Hong Kong ou Taïwan, c'est à celui qui en fera le plus pour sauver le billet

vert.



Entente (contre le dollar) contre entente (pour le dollar) : nous nous demandons qui finira par

remporter la partie. Hier, les banques centrales asiatiques ont joué un gros coup : elles ont

acheté pour plus d'un milliard de dollars. But de la manoeuvre : faire baisser leurs monnaies

respectives face au dollar. L'appréciation de leurs devises face au billet vert pénalisait leurs

économies presque entièrement dépendantes d'exportations en dollar.



Depuis plusieurs mois, le dollar est mal au point. Il a perdu 10% depuis le début de l'année

contre l'euro. La dernière attaque en date est celle des pays producteurs de pétrole, alliés à

la Chine ainsi qu'au Japon (les deux plus grands possesseurs de dollars au monde) mais aussi à la

France – jamais la dernière quand il s'agit de faire un croche-patte à l'allié envié

américain.



Au premier abord, le choeur des banques centrales et des gouvernements est unanime : le dollar doit

rester fort. Dans un système monétaire qui n'est plus corrélé à l'or, la glissade de la

principale devise risque d'entraîner dans le chaos tout le marché des devises, et l'économie

par extension.



Jean-Claude Trichet, le patron de la BCE, l'a d'ailleurs confirmé jeudi dernier : il s'inquiète

de la faiblesse du dollar et laisse – vaguement – sous-entendre qu'un effort coordonné

pourrait être mis en place pour soutenir le billet vert.



A MoneyWeek, nous nous permettons d'en douter. Nous voyons mal comment un tel coup de pouce

pourrait être mise en oeuvre, ce que confirme d'ailleurs dans Les Echos Marco Annunziata

d'UniCredit : "Trichet a tenté de nous convaincre qu'il y avait un engagement international pour

freiner une nouvelle hausse de l'euro face au dollar – mais les marchés vont vite s'apercevoir

que c'est du bluff".



Et effectivement, à y regarder de plus près, les mesures de soutien au dollar nous paraissent de

plus en plus douteuses. Tout d'abord, parce que derrière les grandes déclarations de la Fed et du

gouvernement américain, se cache en fait la tentation d'un dollar faible qui favoriserait les

exportations des nombreuses grandes entreprises américaines leaders dans leur domaine. Les

conséquences négatives d'un dollar ainsi affaibli sont acceptables pour les Etats-Unis : à part

les importations de pétrole, le pays est en grande partie capable d'auto-satisfaire sa demande en

matières premières.



Les Etats-Unis ne sont pas les seuls à faire le choix d'une monnaie dévaluée pour relancer leurs

exportations et donc favoriser la croissance. C'est aussi la politique suivie par la Banque

d'Angleterre.



Et de l'autre côté de l'océan Pacifique, l'opération sauvetage du dollar, orchestrée par

plusieurs pays asiatiques, ne doit évidemment pas grand-chose à la philanthropie, mais plutôt à

un intérêt bien compris. Quand on a des coffres entiers remplis de marchandises douteuses – des

dollars dans le cas présent –, on n'a pas particulièrement envie que le monde entier s'en

rende compte, du moins tant qu'on ne s'en est pas débarrassé discrètement...



Les banques centrales sont donc engagées dans une course à la dévaluation. Les Etats-Unis veulent

affaiblir leur monnaie et les autres pays veulent affaiblir leur propre devise face au dollar. Tout

cela n'amène rien de bon, sauf pour l'or qui profite des tiraillements entre les banques

centrales. Pour en profiter, faites confiance à des spécialistes de l'investissement aurifères.

+12,21% et +22%, voici deux des performances que vous auriez pu engranger la semaine dernière en

suivant leurs conseils.

Portefeuille Trading
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Performance depuis le 28 mai 2008

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