L'information révélée par les Echos fait grand bruit dans le landerneau financier. En apprenant
en milieu de semaine la migration prochaine de la plate-forme technique des marchés de cash de
Nyse-Euronext( donc de la bourse de Paris) d'Aubervilliers à Basildon, au sud de la perfide
Albion, l'étendard de notre place s'est élevé. Les porte-drapeaux européens de jadis- quand il
s'agissait de bouter le Nyse hors d'Euronext, la bourse paneuropéenne jetée dans les bras des
Américains par son président, qui refusait d'être pécipité dans ceux des Allemands- en
appèllent aujourd'hui à un sursaut national. Mais le combat est perdu d'avance. A la faveur
d'un plan de départ volontaire très incitatif, le Nyse a au préalable fait le vide sidéral( 180
sur à peine 300) dans les effectifs et le management de la bourse de Paris. Et personne n'a
bronché. Pas même Christine Lagarde. La ministre, à sa prise de fonctions, s'étant pourtant
juré aux rencontres Paris-Europlace de tout faire pour rivaliser avec la toute puissante City. A
croire que la crise dévastatrice pour des fleurons de notre industrie financière comme la gestion
d'actifs lui a fait perdre ses illusions.
Bravo Christine, une bêtise de plus, au point où en en est...!