$$$ La valeur de la semaine $$$
Par rapport au plancher de 5,68 € inscrit le 16 octobre, quelques jours après la grève dévastatrice des pilotes, le cours de l'action Air France-KLM a rebondi de plus de 30 %. Les investisseurs ont mis entre parenthèses l'exercice 2014, qui sera pénalisé par les coûts de la grève, estimés à 500 millions d'€, pour se projeter sur l'année 2015, plus prometteuse à de nombreux égards. La Cie aérienne va continuer de recueillir les fruits de son 1er plan Transform 2015, mais profitera surtout de la chute spectaculaire des prix du baril de pétrole, qui allègera significativement sa facture de carburant (28 % des charges totales). Le développement d'une base low cost en France devrait, en outre, constituer un relais de croissance, même s'il sera moins puissant que s'il avait été déployé à l'échelle européenne.
On surveillera l'orientation des prix du baril de pétrole à la hausse pour prendre ses bénéfices.
Conseil: achat spéculatif sous 7 €.
Le leader mondial des services de qualité de vie a dévoilé de solides comptes annuels et dispose d'une forte visibilité sur ses perspectives à moyen terme. Proche de ses records historiques, le titre Sodexo démontre une remarquable capacité à s'apprécier au gré des cycles boursiers. Le groupe bénéficie d'une tendance très favorable des entreprises à sous-traiter leurs fonctions supports (restauration, entretien des immeubles). Les comptes du dernier exercice ont été excellents, avec une croissance à taux de change constant de 10,7 % du résultat opérationnel courant, à 966 millions d'euros, à partir d'un chiffre d'affaires en hausse de 2,60 %, à 18,02 milliards, laissant apparaître un gain d'un demi-point de la marge. Pour 2015, une nouvelle hausse de 10 % du résultat opérationnel est espérée grâce à une accélération de la croissance organique (+3 %) de l'activité. A plus long terme, la visibilité est forte et le groupe devrait profiter de la dépréciation de l'euro. Avec des PER de 23,8 et 20,2 fois, le titre est cher mais la prime est justifiée.
Conseil: on achète, surtout sous les 73 €.

Certains avaient quelques doutes sur AIR FRANCE, vu l'impact de la dernière grève, mais l'euphorie, c'est l'euphorie .... idem dans l'autre sens tout simplement.
Un constat, une grosse hausse avec gap important d'ouverture, si le cours est proche d'une R. il est souvent renvoyé vers ce gap, ce qui semble le cas. Bons trades.
Quel contraste entre le déclin du marché résidentiel en France et le brillant parcours boursier du 1 er promoteur français! Cette année, les réservations de nouveaux logements devraient tomber dans une fourchette comprise entre 80 000 et 85 000 unités après 88 000 en 2013. Dans le même temps, l'action Nexity a grimpé de près de 13 %, sans tenir compte d'un copieux dividende de 2 € par action qui porte la performance globale à près de 20 %. Le groupe qui s'appuie sur son modèle intégré, anticipe une inflexion positive du marché français en 2015, grâce à l'ensemble des récentes mesures gouvernementales en faveur du logement. Même si le gouvernement restera timide, les résultats devraient profiter d'un puissant levier à partir de l'an prochain et sécuriser un dividende élevé.
Conseil: Achat sous 26 €.
Après le Club Med et Pierre & Vacances, c'est maintenant Accor qui choisit de s'appuyer sur un partenaire chinois pour accélérer son développement dans l'empire du Milieu. Le groupe dirigé par Sébastien Bazin va prendre une participation de 10 % dans Huazhu, numéro 13 mondial de l'hôtellerie avec 1 900 hôtels, et apporter à ce dernier ses activités économie et milieu de gamme en Chine. Huazhu détiendra de son côté 10 % du capital de l'activité luxe et haut de gamme d'Accor en Chine (Sofitel, Pullman...). Cette opération ne coûte presque rien à Accor et aura un impact positif sur les résultats dès la 2ème année. Elle lui fait gagner un temps précieux pour conquérir le premier marché du voyage au monde et améliorera sa notoriété sur le continent asiatique alors que le groupe occupe déjà des positions de leader en Indonésie et en Thaïlande.
Conseil: Achat sous 31,50 €.
Le leader mondial de l'optique ophtalmique démontre un véritable savoir-faire pour délivrer sur la durée à ses actionnaires une performance régulière des bénéfices et un dividende en augmentation. Proche de ses records historiques, le titre a terminé l'année au 5e rang des plus fortes hausses du CAC 40 et son potentiel paraît loin d'être épuisé. Le groupe dispose d'une excellente visibilité grâce à sa stratégie d'innovation, un développement très porteur sur le solaire et une exposition aux pays émergents. Les comptes de l'exercice 2014 devraient se révéler de qualité. L'été dernier, la direction a relevé ses objectifs, visant une marge opérationnelle d'au moins 13 % du chiffre d'affaires à taux de change constant. Pour 2015, un milliards d'euros seront consacrés à renforcer les positions dans les zones émergentes. A 29,10 et 26,10 fois les profits attendus en 2014, le titre est cher mais la prime est méritée.
Conseil: Achat en baisse sous 83 euros.
Avec une hausse de 8 % en 2014, sans tenir compte d'un dividende de 1 euro procurant un rendement de 5 %, l'action Vivendi a fait bonne figure. Elle le doit à son statut défensif renforcé après la vente de nombreux actifs par le conglomérat, qui aboutit aujourd'hui à la constitution d'un trésor de guerre d'environ 5 milliards d'euros. La cession de 80 % du capital de SFR à Numéricâble, en novembre dernier, pour 13,4 milliards d'euros, couvre en effet plus que la dette résiduelle, qui se montait à 8,4 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre. Avec les 4 milliards d'euros à recevoir de la cession du contrôle de la filiale brésilienne GVT à Téléfonica , Vivendi pourra au moins rétrocéder, comme prévu, 3,50 milliards à ses actionnaires en 2015, ce qui correspond à un rendement de 13 %. Viendra ensuite le temps de renforcer le pôle médias autour de Canal Plus.
Conseil: Achat en baisse sous 18/18,50 €.
Remarque: Les conseils sont valables 6 mois. Au-delà il faut revoir ses objectifs.

Dans la guerre des prix à laquelle se livre les distributeurs en France, Carrefour marque des points. Son chiffre d'affaires a progressé de 4,10 % en organique au 4e trimestre 2014, y compris en France (+1 %). Les efforts déployés par le groupe dirigé par Georges Plassard consistant à augmenter la fréquentation des magasins via les rénovations et les baisses de prix continuent de porter leurs fruits. Mais Carrefour redouble aussi de dynamisme à l'international, notamment au Brésil, où les ventes ont bondi de 10,40 % à données comparables au dernier trimestre. Le groupe confirme son objectif de résultat opérationnel courant autour de 2,38 milliards d'euros, contrairement à Casino, contraint de revoir à la baisse ses objectifs en raison de la poursuite de l'érosion de son chiffre d'affaires en France.
Conseil: Achat en baisse à 23,50 €.
Pénalisé depuis un an et demi par les mesures anticorruption en Chine Remy Cointreau a annoncé une croissance de 3,70 % du chiffre d'affaires proforma au 3e trimestre grâce à l'effet positif de la remontée du dollar et à une inflexion de tendance dans le cognac. Celle-ci provient de l'assainissement du marché Chinois sur lequel cette maison de cognac réalise 46 % de son chiffre d'affaires avec la marque Rémy Martin. Le management, vise pour pour l'exercice 2014/2015 clos fin mars, le retour à une croissance du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel. Pour 2016, le redressement des volumes et l'effet de la remontée du dollar joueront en année pleine sur les résultats. A 30 et 26,7 fois les profits de bas de cycle, le titre dispose encore d'un potentiel de rebond.
Conseil: Achat en baisse à 53 €.

Le Français est parvenu, l'an dernier, à faire légèrement progresser sa rentabilité opérationnelle dans un marché difficile.
Les efforts de productivité sont renforcés et devraient soutenir la tendance. Michelin a connu un exercice difficile en 2014. Al 'exception d'une forte dynamique aux Etats-Unis et en Chine, il a souffert d'un marché automobile atone et d'une dégradation sur les segments plus rentables des pneus miniers et agricoles. La croissance limitée de 0,70 % des volumes s'est révélée inférieure à l'objectif de 1 % à 2 % pourtant révisé en baisse à l'automne.
Le groupe est malgré tout parvenu à améliorer très légèrement, de 0,10 points, sa marge opérationnelle, à 11,10 %. La chute des prix du pétrole et du caoutchouc a permis d'absorber un effet devises défavorables et une pression sur les prix. Pour cette année, le relèvement de 200 millions d'euros des gains de productivités attendus sur la période 2012-2016 et la remontée du dollar devraient constituer deux catalyseurs importants dans la progression attendue des résultats. Avec un multiple de 11 fois, le titre n'est pas cher.
Conseil : Achat en baisse à 70 €

Le constructeur automobile a eu droit à un plébiscite à l'occasion de la publication de ses comptes annuels. Il faut dire que les résultats ont dépassé les prévisions les plus optimistes des analystes financiers, notamment la marge opérationnelle de l'automobile, qui remonte à 2,20 % des ventes contre 1,30 % un an plus tôt, mais aussi le bénéfice, qui triple à 2,20 milliards de euros, ou encore le cash-flow libre de la branche auto, qui dépasse le milliard. Renault récolte les fruits d'une meilleure utilisation de ses capacités de production en Europe ainsi que des synergies avec son partenaire Nissan. Et tout porte à croire que l'année 2015 sera encore meilleure en dépit du ralentissement de certains marchés comme la Russie, grâce au lancement d'importantes nouveautés comme le Kadjar, la cinquième génération de l'Espace et la remplaçante de la Laguna. Malgré son rebond, le titre reste bon marché.
Conseil: Achat en baisse à 73 €.

Voir autre post ailleurs.

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Grâce à un capacité d'innovation, l'équipementier a de nouveau surperformé le marché mondial de l'automobile. L'effet volume associé à l'excellence industrielle et à un meilleur remplissage de ses usines lui a permis de faire croitre son résultat opérationnel courant (+9,40 %) deux fois plus vite que le chiffre d'affaires (+3,70 %) et de dégager une marge supérieure à 8 % pour la première fois de son histoire, à 8,10 %. Autre record, le résultat net part du groupe atteint 220,40 millions (+ 14,10 %). La bonne génération de flux net de trésorerie a facilité la réduction de l'endettement net qui représente 30 % des fonds propres. La tendance est appelée à se poursuivre avec une croissance organique de 40 % du chiffre d'affaires attendue sur la période 2014-2018. Une visibilité exceptionnelle encore raisonnablement valorisée à 14,80 et 12,80 fois les profits pour cette année et 2016.
Conseil: Achat en baisse à 19 €.
Ce ne sont pas tant les résultats de Vivendi (résumés à ceux d'Universal Music Group et de Canal Plus) que la manière de l'ancien conglomérat va utiliser son trésor de guerre qui focalisent les attentions des investisseurs. A près avoir cédé SFR pour 17 milliards d'Euros, Vivendi dispose de 8,50 milliards d'Euros de liquidité, sans compter les 4,2 milliards à percevoir de la vente de la filiale brésilienne GVT. Vincent Bolloré qui vient de porter sa participation à 8,15 %, semble avoir des idées bien précises au-delà de la redistribution aux actionnaires (5,70 milliards d'euros d'ici à 2017). Son but est de constituer "un Bertelsmann à la Française". Pour cela, Vivendi va acquérir des contenus, mais pas à n'importe quel prix. En attendant, les actionnaires peuvent patienter avec un dividende qui leur procure un rendement annuel proche de 5 %. En outre, le group décote par rapport à son actif net réévalué.
Conseil: Achat en Baisse sous 20 € avec objectif à 24/25 €
En lignes avec les attentes, les comptes du dernier exercice reflètent le succès de la stratégie de repositionnement en France du leader européen de la distribution. La progression de 10,60 % à taux de change constants du résultat opérationnel courant, à 2,387 milliard d'euros, a fait ressortir une hausse de 0,2 point du taux de marge, à 3,20 %; La performance provient de trios principaux marchés (France, Brésil et Espagne), sur lesquels le groupe réalise 92 % de ses profits. pour cette année, la direction est confiante dans les perspectives du groupe et entend continuer d'investir entre 2,50 et 2,6 milliards d'euros. L'intégration des magasins de Dia en France constituera un enjeu majeur, mais le distributeur devrait profiter d'une concurrence moins exacerbée dans l'hexagone. Les projets d'introduction en bourse de la filiale brésilienne, évaluée à 7,50 milliards d'euros, et de la foncière, Carmila, pourrait constituer de solides motifs de soutien du titre.
Conseil: Achat en baisse à 23,50 €.
Pour le 20 me anniversaire de l'ouverture du tunnel, le concessionnaire de la liaison fixe sous la manche a publié des résultats records. A partir d'un chiffre d'affaires de 1,200 milliards d'euros, en hausse de 7 %, l'excédent brut d'exploitation s'est également amélioré de 7 %, tandis que le bénéfice avant impôt a fait un bons de 89 %, à 56 millions d'euros. Le groupe continue de profiter de la reprise économique au Royaume-Uni et il devrait prochainement bénéficier d'une embellie dans les pays de la zone euro. Raison pour laquelle la direction reste optimiste dans ses prévisions pour les deux prochaines années. L'excédent brut d'exploitation est attendu en hausse de 7,40 % en 2015 et de 8,40 % en 2016. Une confiance qui se traduit par une augmentation de 20 % du dividende, ainsi porté à 18 centimes.
Conseil : Achat en baisse à 10 € pour viser 14 €.
Meilleure performance depuis le début de l'année du sacro-saint CAC40 qu'il vient tout juste de réintégrer, le titre Peugeot, qui a frôlé la faillite il y a un an; reste encore très en retard par rapport à ses plus hauts niveaux sur cinq ans.
Il est deux fois moins chère que son concurrent Renault et devrait pour voir réduire sa décote avec la montée en puissance de son plan stratégie Back in the Race. Destiné à recentrer le portefeuille du constructeur sur les 26 modèles les plus rentables d'ici à 2022 et à réduire le prix de revient des véhicules, ce plan a déjà obtenu des premiers résultats l'an dernier. La branche automobile a renoué avec l'équilibre opérationnel et l'entreprise a arrêté de consommer du cash. La reprise du marché européen et la poursuite de la dynamique en Chine, où Peugeot est très rentable, constituent deux catalyseurs au redressement du groupe.
Conseil : Objectif à 18.50 €.
Carrefour, misé sur dérivé, l'opération BRESIL semble porteuse, et, se trouve dans la foulée de DELHAIZE avec une autre stratégie.
Bons trades.
Xavier Huillard, le président directeur général du leader mondial du BTP et des concessions, avait de bonnes nouvelles à annoncer à ses actionnaires réunis en assemblée générale; le 15 avril. Vinci a obtenue gain de cause dans le conflit qui a opposé les propriétaires des sociétés autoroutières à l'Etat français. Non seulement le gel des tarifs de péage en 2015 sera rattrapés les années suivantes, mais le groupe va bénéficier d'une prolongation de deux ans de la durée des concessions en échange du financement d'un plan de travaux de 2 milliards. De bon augure pour regonfler le carnet de commandes des métiers du contracting( route, travaux publics et énergie), pénalisées en France par la crise du bâtiment et la réduction des dépenses publiques. L'exercice 2015 restera sous pression avec un bénéfice net voisin de celui de l'an dernier.
Conseil: Achat en baisse à 43.50 €.
La reprise n'est pas encore au rendez-vous pour le spécialiste de la gestion de l'énergie et des automatismes. Si le chiffre d'affaires du premier trimestre a progressé de 7,80 %, c'est grâce à la remontée du dollar et du yuan face à l'euro. A données comparables, les ventes ont mêmes reculées de 2 %; Mais les investisseurs n'ont même pas sanctionné la valeur. Schneider Electric avait prévenu que le début d'année serait marqué par un effet de base défavorable en Chine et au niveau de sa filiale Invensys (Systèmes de contrôles et observations). La direction a d'ailleurs confirmée les objectifs annuels, visant une croissance modérée du chiffre d'affaires et d'une marge d'excédent brut d'exploitation comprise entre 14 et 14,50 %, et les marchés jouent la réussite du programme d'entreprise "Schneider in on " qui doit permettre au groupe d'optimiser son cash et son résultat par action.
Conseil : Achat en baisse à 58,30 €.
Le constructeur Français effectue un très bon début d'année. Malgré la forte dégradation des marchés russes, brésilien et argentin, il est parvenu à faire croître de 13,70 % son chiffre d'affaires trimestriel, à 9,400 milliards d'Euros. La dynamique a certes été soutenue par les ventes peu rentables auprès des loueurs mais également par le succès des nouveaux modèles (Clio, Captur, Twingo) sur un marché européen en très nette reprise. Sa croissance a été revue en hausse pour cette année à 5 % (contre 2 % précédemment) et permet au groupe de confirmer ses objectifs de croissance du chiffres d'affaires, une amélioration de la marge opérationnelle courante et la génération de flux net de trésorerie sur la branche automobile. Des perspectives encore raisonnablement valorisées.
Conseil : Achat en baisse à 74 €. SGDB!
Les bonnes nouvelles se succèdent pour le spécialiste des systèmes de sûreté et de sécurité à destination de l'aéronautique, de la défense et du transport. Au-delà des contrats annoncés, depuis le début de l'année dans la plupart de ses divisions, le groupe sera l'un des grands gagnants des ventes de Rafales conclues par son actionnaire de référence., Dassault Aviation, après de l'Egypte, de l'Inde et du Qatar( 84 appareils)§ Thalès fournit tout une ensemble d'équipements en matière de détection, de missions et d'information, dont la valeur peut représenter jusqu'ai tiers du prix de l'avion de combat. De quoi faire oublier les difficultés passagères rencontrées par sa filiale DCNS, qui a fait chuter la rentabilité du groupe en 2014. A regard de l'objectif de marge opérationnelle proche de 10 % fixé par la direction à l'horizon 2048 et de la trésorerie figurant au bilan(1 milliards d'euros), le titre est bon marché.
Conseil : Achat en baisse à 48,60 €.
Repositionné depuis la crise financière de 2008 sur le métier santé-prévoyance-retrai te et son développement dans les pays émergents, Axa est en train de récolter les fruits de sa stratégie. Son début d'année est solide, avec un chiffre d'affaires de 31,500 milliards, en croissance de 10 % grâce à des effets de changes positifs liés à la remontée du dollar et à une condition favorables des trois métiers. Les perspectives restent excellentes avec une hausse de 4 % des affaires nouvelles en santé-prévoyance et une collecte nette de 3,900 milliards d'euros. La hausse des taux d'intérêts est favorable à l'assureur, qui dispose d'une solide d'une structure financière avec un ratio de solvabilité de 279 %. A tout juste 10 fois les profits attendus pour cette année, le titre n'est pas cher et son rendement, un peu supérieur à 4,50 %, reste attractif.
Achat en baisse à 23 €.
Le conglomérat de Martin Bouygues démontre une belle capacité de résistance dans ses principaux métiers. Au cours du premier trimestre 2015, l'activité construction a préservé un solide carnet de commandes de 30,100 milliards d'euros grâce à une dynamique très soutenue à l'international (+ 27 %), qui vient compenser la faiblesse de la France, tandis que les chaînes de télévisions ont su faire face à la concurrence et à la morosité de marché publicitaire. Mais c'est surtout Bouygues Télécom qui cristallise toutes les attentions. Malgré le repositionnement tarifaire rendu nécessaire par l'offensive de Free, ses résultats ont arrêtés de se dégrader grâce aux réductions de coûts, et à la rentabilité devrait repartir à la hausse dès l'an prochain. Les clignotants repassent donc progressivement dans le vert et les actifs ne sont probablement pas valorisés suffisamment pas la Bourse.
Conseil : Achat en baisse à 32,50 euros.
Après avoir relevé le défi du stockage de l'électricité, puis percé dans les médias, Bolloré ouvre une nouvelle brèche dans les concessions ferroviaires en Afrique. Le groupe a été mandaté par le Bénin et le Niger pour construire une ligne en vue de créer une boucle ouest-africaine de plus de 2 700 kilomètres. Un projet estimé à plus de 2 milliards d'euros sur huit ans. Pour en partager les coûts, Bolloré envisage une introduction en Bourse de ses activités ferroviaires africaines qui permettront d'accroître les volumes de matières premières traités dans les ports déjà gérés par le groupe. L'occasion aussi de déployer des " Blue Zones" et un réseau de fibres optiques susceptibles de gérer des synergies avec ses autres activités. Ces projets créeront de la valeur à moyen terme. En attendant, l'action décote encore de près de 15 % par rapport à l'actif net réévalué.
Conseil :Achat en baisse d'après Ichimoku à 4,42 €.
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