(Trading) D'après certaines sources, la CITY de Londres serait devenue la première place
financière du monde. Devant WALL STREET donc. Londres aurait donc retrouvé sa place. Il faut en
effet savoir, qu'avant la première guerre mondiale, c'était bien Londres qui était en tête.
Par la suite, WALL STREET lui avait volé la vedette. La CITY a donc des raisons de se réjouir, et
en temps normal elle pourrait même crier victoire. Mais en ces temps incertains, les banquiers de
la CITY préfèrent quand même encore faire profil bas, et c'est même tout juste si la nouvelle
est arrivée à leurs oreilles respectives. Il faut dire qu'il y a assurément d'autres chats à
fouetter actuellement et que ce n'est donc pas vraiment la peine d'en rajouter, à fortiori à
l'heure où l'on entend à nouveau que le montant des BONUS distribués est en passe de battre des
records.
Les éternels communistes et autres politiques aux propos démagogiques, trouveront très
probablement qu'il n'y a pas vraiment de quoi se réjouir, et que, pour tout dire, c'est même
tout simplement honteux. On connait la chanson, qui a hélas toujours ce même refrain rétrograde.
Cette " victoire " de la CITY, ne doit cependant pas faire oublier que la situation du moment est
loin d'être réjouissante. Sur les 350 000 postes que comptaient la CITY avant la crise, 50 000
emplois directs ne sont plus. Ce constat à fait jubiler un grand nombre, se réjouissant que les
banquiers se retrouvent actuellement dans une telle situation. Ils l'auraient bien mérité.
Peut-être, mais c'est un peu vite oublié, que cette énorme charrette ne concerne pas seulement
les nantis que peuvent être les TRADERS si décriés ces derniers temps. Pour tout dire, cela ne
les concerne pas vraiment, ou si peu. Les nombreux postes supprimés concernent en effet, en très
grande majorité, des postes administratifs qui n'ont pas la réputation d'être très
rénumérateurs, même à la CITY. C'est donc souvent la secrétaire de " base " qui a été
licencié, et non le TRADER. Ceux qui se réjouissent de la déroute du monde financier, seraient
donc bien inspirés de se renseigner un peu plus. Un bon TRADER arrivera toujours à rebondir,
là-bas ou ailleurs, au contraire d'une bonne secretaire. Ce sont hélas toujours les petits qui
trinquent. La CITY n'y fait pas exception. Mais c'est la nature qui est ainsi. Le gros mange le
petit.
A vrai dire, même s'il ne faut pas le dire, cette " crise " aura arranger les affaires de
beaucoup. " Virer " du poste administrafif était prévu depuis bien longtemps. La crise est donc
tombée à point nommé. Les milliers d' emplois détruits à la CITY, ou ailleurs, ne seront en
effet probablement de nouveau jamais créés. C'est une évidence. La CITY n'a donc pas de quoi
sauter au plafond, même si les gourous de la Finance se moquent éperdument du devenir d'une
petite secretaire. Chacun pour soi, et Dieu pour personne. C'est ainsi. Question de survie.
La situation va donc être un peu plus compliquée pour les français à vrai dire. L'eldorado de
la CITY n'est plus, et ce même si WALL STREET est apparemment repassée derrière. De plus en plus
d'intervenants pensent désormais à rejoindre SINGAPOUR, HONG-KONG ou même BOMBAY. Ces places
financières ont en effet plutôt bien tiré leurs épingles du jeu durant cette crise. De nombreux
clients américains notamment, ont déserté GENEVE, par la force des choses il faut bien le dire,
pour SINGAPOUR par exemple. L'évasion fiscale est en effet loin d'avoir dit son dernier mot. Et
comme disent certains spécialistes des paradis fiscaux : " S'il faut un jour créer une place
offshore sur la planète MARS, nous le ferons... "
La force de l'homme est de s'adapter en permanence. Un obstacle est fait pour être contourné.
Les naifs à l' image de SARKOZY ont donc du souci à se faire. Les paradis fiscaux n'ont pas dit
leur dernier mot, et la DEFENSE est encore loin d'en devenir un, même si SARKOZY en rêve
justement. Chaque pays riche a en effet son paradis fiscal, sauf la...France. SARKOZY veut donc
changer la donne, en oubliant cependant qu'une place offshore ne sort pas de terre du jour au
lendemain, à fortiori si on y place une personne sans la moindre expérience, comme...son fils par
exemple...
Rien n'a donc finalement changé en ce bas monde. Et rien ne changera vraiment. L'homme restera ce
qu'il est. Question de survie une fois encore. Nous agissons tous pour notre survie respective,
chaque jour, sans même nous en rendre compte. Nous n'avons pas le choix. Nous sommes en effet
mortels, et le savont bien.