L’intitulé de mon suivi de cette faste semaine parle de lui-même : ne cherchez plus !
En effet, ne cherchez plus…
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi ça monte…
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi ça ne baisse plus…
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi ça monte aussi vite…
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi ça ne baisse pas un tout petit peu…
Ne cherchez plus à comprendre pourquoi ça monte aussi fort…
Ne cherchez plus.
Non.
Alors, me direz-vous sans doute et légitimement : que faire ?
Et à quoi est-ce que moi, Oscar, votre humble, dévoué – quand bien même parfois et surtout
décrié – serviteur je peux désormais bien vous servir ?
Eh bien vraisemblablement à faire la seule chose qu’il faut faire désormais, naviguer au flair,
dans des eaux troubles et agitées.
Certes, chacun pourra y aller de sa thèse, de son antithèse et/ou de sa synthèse, rien n’y fera
!
Les marchés avaient anticipé, dans la panique, une chute plus sévère que la réalité
économique ? Les résultats des entreprises ne sont finalement pas si mauvais que ça ? Les
cadavres dans les placards sont en mode « désintégration » naturelle ? Le chômage n’est plus
une menace suffisamment inquiétante ? Toutes les peurs ont déjà été avalées dans les cours, et
les investisseurs s’en rendent compte petit à petit ?
Franchement, non. Je n’y crois pas. Si je devais oser émettre une opinion, je dirais plutôt que,
outre la manipulation dont je vous ai déjà parlé, il y a un effet de retour graduel au sein
d’un rebond majeur sans doute plus fort qu’attendu. Autrement dit, petit à petit, on porte la
hausse à bout de bras, un peu comme si on envoûtait par hypnose un troupeau tellement perdu
qu’il serait spontanément passé sous influence.
Du nez, voilà le secret !!!

ET
" Tant que la musique joue, il faut se lever et danser " C.Price