(Trading) Rien ne va plus entre les deux constructeurs allemands. Le torchon brûle une fois encore.
Selon certaines sources, VOLKSWAGEN a remonté son offre à désormais 4 milliards d' euros pour
s' offrir les 49.9 % du capital de PORSCHE. Mais cet effort supplémentaire ne semble pas vraiment
satisfaire le PDG de PORSCHE qui contrôle 100 % du groupe PORSCHE, mais aussi 51 % de VOKSWAGEN. Si
vous n' arrivez pas à suivre, c' est normal, l' histoire n' est pas simple.
Le président du directoire de PORSCHE préfère en effet largement l' offre du Quatar, qui par le
biais du cheikh Hamad ben Khalifa al-Sani est prêt à mettre 7 milliards sur la table pour obtenir
25 % du groupe PORSCHE, mais également pour les options sur les actions VOLKSWAGEN détenues par
PORSCHE.
Pour rappel, les ambitions premières de W.Wiedeking, président du groupe PORSCHE, étaient de
manger " tout cru " VOLKSWAGEN, mais depuis, PORCHE a un " petit " problème : il a en effet
été rattrapé par sa dette. Pour s' offrir les 51 % du capital de VOLKSWAGEN, PORSCHE a déjà
emprunté pas moins de 9 milliards d' euros. De plus, le constructeur mythique de voitures
sportives, doit faire face à une guerre familiale pour le moins gratinée. Deux clans des
héritiers PORSCHE s' affrontent en effet. Entre Ferdinand Piech, gros actionnaire de PORSCHE,
accessoirement président du conseil de surveillance de...VOLKSWAGEN ( vous suivez toujours ? ), et
W. PORSCHE, président du conseil de PORSCHE, c' est en effet la guerre ouverte.
En outre, la nouvelle politique commerciale du groupe PORSCHE est critiquée de toutes parts. Après
avoir " osé " commercialisé un CAYENNE fonctionnant au " mazout ", le constructeur allemand
s' est également aventuré dans la construction de la berline PANAMERA, sportive certes, mais
brouillant quand même les pistes. Tout ceci ne plaît en effet pas à tout le monde au sein même
du groupe, sans parler du " gras " de la clientèle qui crie déjà que PORSCHE est en train de
vendre son âme.
Ci-dessous, le dernier modèle du constructeur PORSCHE, qui fait déjà des vagues, avant même d'
être commercialisé. La PANAMERA n' est en effet pas du goût de tout le monde, et notamment de la
clientèle " pure et dure " du constructeur allemand, même si ce modèle ne leur est pas
destinée. La contreverse bat actuellement son plein, même si elle est à relativiser. Les "
puristes " de la marque ne sont en effet pas à leur coup d' essai en matière de grogne. Ils
avaient en effet déjà crié au loup lors de la commercialisation de la 911 type 996 qui pour la
première fois de son histoire abandonnait son refroidissement à air. De toute façon, PORSCHE n'
a plus vraiment le choix. Il se devait en effet de diversifier sa gamme, notamment à l' heure où
l' automobile sportive est montrée du doigt et où il fallait trouver des relais de croissance,
notamment en Chine, où les berlines ont bien plus la côte que les coupés sportifs tradionnels.